La Fratrie Nakins.

39.

« Repères. »
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23h54.. on est encore vendredi!

Laïs.

Si on m'avait dit qui était Diablo dès le début, j'y aurais pas cru. C'était juste physiquement et humainement impossible. Ce garçon passait le trois quart de sa vie avec Liam et.. Non. Ils parlaient, riaient, travaillaient et s'asseyaient ensemble.

J'aurais préféré qu'il me dise d'aller me faire foutre et que c'était pas lui que toutes les révélations qu'il venait de me faire. C'était pas possible.

Sans aucun remord, sans aucune pitié.

- Brahim : Laïs ?

Je sors de mes pensées pour poser mes yeux sur lui.

- Brahim : On y va ?

Je hausse vaguement un sourcil et il me fait un petit signe de tête discret vers Derek qui s'approchait.

Je pose mon verre sur la table face à moi avant de me lever et le rejoindre. Je passe un bras sous le sien et tranquillement, il se met en route pour la sortie mais j'ai un petit arrêt vers Liam qui fronce légèrement ses sourcils.

Je me penche vers son oreille :

- Il va me ramener, je suis fatiguée.

- Liam : M'attends pas, j'en ai pour un moment. Il me fait un bisous discret dans le cou. Fais attention.

Je hoche vaguement la tête avant de retourner à Brahim et je me cramponne à son bras avant qu'il reprend sa route.

On a rejoint sa voiture noire juste devant et je me suis assise à l'arrière avec lui, le chauffeur déjà à sa place. J'étais bien retournée là. Je voulais pas y croire. C'était pas possible.

- Brahim : Tout va bien ?

Je le regarde un instant.

- Oui, ça va.

- Brahim : Donnez votre adresse au chauffeur pour qu'il vous dépose chez vous.

Le chemin s'est fait assez silencieusement. J'avais pas la tête à tenir une discussion là de suite et en plus j'avais rien à lui dire. Je voulais juste être dans ma bulle.

C'est ainsi qu'en une demi-heure, j'étais arrivée à destination.

J'ai récupéré mon sac posé au milieu et au moment où le chauffeur m'a ouvert la portière, Brahim a pris ma main pour poser sa bouche dessus délicatement.

- C'était en quel honneur ça ?

- Brahim : Simple envie Laïs.

- N'y prenez pas trop goût.

- Brahim : Loin de moi les mauvaises intentions.

- Bonne nuit Brahim.

Je me retire de lui et je descends de la voiture. Je m'avance à la porte que j'ouvre rapidement et sans attendre, je suis partie à ma chambre malgré toutes les lumières éteintes.

Je me suis changée puis j'ai réalisé ma petite toilettes et je me suis directement couchée toujours aussi secouée. Je me sentais pas bien maintenant.

Je l'avais de travers.

Je comprenais pas. Je comprenais pas pourquoi et comment. Surtout le comment. Je voulais pas accepter.

Je suis restée là, dans le lit, plongée dans mes pensées et à essayer de comprendre. A essayer de comprendre comment il aurait pu faire ça, où il aurait pu faire ça et surtout à essayer d'assembler les pièces du gros puzzle.