« Samanta. »
_____________________Laïs.
Je claque doucement la portière de ma voiture que je verrouille après être descendue et je me dirige vers la maison devant moi un petit souffle.
Je me contente juste de toquer et la porte a été ouverte rapidement non pas par Nathanaëlle mais par mamie Henriette. Elle me fait un sourire tout en me prenant dans ses bras avant de me faire rentrer.
Je suis le chemin qui mène au salon où j'ai trouvé la propriétaire de la maison allongée sur son canapé.
Ça me serrait le coeur de la voir comme ça.
Elle avait les yeux rouges signe qu'elle avait pleuré et du fait qu'elle soit dans les bras de sa cousine, je me doutais qu'elle allait pas très bien. En l'espèce de cinq jours, sa fille était plus là et son fils était en prison.
J'ai salué Stormi pendant que Nathanaëlle se redressait légèrement.
- Henriette : Il va rester combien de temps là bas ?
- Aussi peu que possible. On essaie de trouver une solution au plus vite et aujourd'hui on a plutôt bien avancé alors je pense que dans moins de trois jours il sera là.
- Nathanaëlle : Pourquoi il est là bas ? Je croyais qu'il a été déclaré innocent avec l'enregistrement.
- C'est le cas.
Je m'asseois sur la table basse devant elle pour lui expliquer ce qui se passait et ce qui allait se passer pour la rassurer un maximum mais c'est sa mère.
Elle sera rassurée que quand il sera près d'elle.
- Nathanaëlle : Et pour son rein ? Il avait sa séance de dialyse demain et il en a vraiment besoin. Il est pas allé à la dernière : il peut pas rater celle de demain. Son état risque de s'aggraver.
- Aby s'occupe de tout ça. Tout va bien se passer; on va faire sortir Liam et on va récupérer Thaïs.
Elle hoche difficilement la tête juste au moment où la petite voix de Luna de fait entendre derrière moi.
Elle vient vers moi et se cale entre mes jambes pour me faire un très long câlin auquel je réponds avec un bisous sur la joue.
- Stormi : Elle a été très sage. Bien mangé, bien dormi, bien joué. Pas de bêtises en plus.
- Merci beaucoup. Je leur fais. Comment vous avez fait pour lui parler ? J'y ai même pas pensé tout à l'heure avec la précipitation et tout le reste.
- Henriette : Je parle couramment portugais. Par contre elle réclame énormément son père. Elle a fait que parler de lui toute la journée et elle était assez triste quand je lui ai dit que c'était pas possible de le voir.
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La Fratrie Nakins.
General FictionOn ne juge pas un livre à sa couverture. Chaque histoire mérite d'être lue. C'est pareil pour l'homme : l'habit ne fait pas le moine. Chacun son histoire.