« Pressentiment. »
____________________Les coquines seront ravies🙄
Liam.
- Jahya : Elle est là.
Je tourne la tête vers l'endroit qu'elle me montrait et on est partis rejoindre Laïs qui se trouvait dans un box avec Noam et l'autre médecin de Diego là. Elle était à moitié allongée dans son lit et elle semblait bien droguée. Elle avait pleins de petites plaies sur le visage et plusieurs points de sutures sur l'arcade.
J'ai frappé à la porte avant de rentrer, ma petite soeur sur mes pas. J'ai tchecké Noam que j'avais pas vu depuis un petit moment d'ailleurs puis poliment, j'ai serré la main du médecin avant de me tourner vers Laïs à qui je fais une grimace.
- T'es laide.
Elle me fait un petit doigt tout mou là. Elle me faisait de la peine.
- Laïs : T'étais pas obligé de venir et encore moins si t'avais ta soeur.
- Noam : Même parler ça te dépasse et c'est rentrer chez toi que tu veux, bref.
- Tu voulais pas qu'on appelle Aby ?
- Laïs : Elle a trop de travail et je veux pas que les autres le sachent. C'est rien.
- Diego : En attendant t'as eu une hémorragie et t'es bien mal alors c'est pas rien.
Elle esquisse un petit sourire, en essayant de se relever mais elle s'est résolue à rester dans sa position allongée hein.
- Diego : Je t'aurais bien pris chez moi mais je travaille cette nuit.
- Je vais m'occuper d'elle. Je souris. Elle a des médicaments Noam ?
- Noam : Tout est dans son sac. Deux jours de repos minimum et si la douleur descend pas, de la fièvre ou des vomissements, tu la ramènes aux urgences.
Je hoche la tête avant de me tourner vers Laïs. Le bipeur de son docteur a sonné et après un long au revoir à sa bien aimée qui était totalement ailleurs, il est parti.
Jahya récupère le petit sac rose d'Eirera que me tendait Noam.
- Y a pas un fauteuil roulant pour l'amener à la voiture ?
- Laïs : Eh. Je suis pas grosse.
- Tu pèses combien ?
- Laïs : Assez pour que tu puisses me soulever.
- Jahya : Heu.. Je compte dormir dans un beau silence aujourd'hui..
- Restes à ta déception je t'ai dit toi.
Elle a un petit rire alors que Noam retire la barrière du lit de Laïs. Je me rapproche de son corps et en moins de deux, je l'avais porté. Elle était toute légère.
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La Fratrie Nakins.
General FictionOn ne juge pas un livre à sa couverture. Chaque histoire mérite d'être lue. C'est pareil pour l'homme : l'habit ne fait pas le moine. Chacun son histoire.