« Agression. »
_____________________à mon avis, vu ce qu'il y a dans
la partie 22, vous devriez être très vives🤭
promis cst rien que pour vouusLiam.
Je savais vraiment pas quoi faire. Je savais plus où donner de la tête dans tout ça et je commençais à atteindre mes limites. Je pouvais pas faire un pas, une action sans que les conséquences de ce que Yanis a fait me retombe dessus.
- Gardien : C'est bon, il est là.
Je me lève de ma place pour avancer à la porte de la salle de visite que je pousse.
Je vais m'asseoir devant lui alors que le gardien ferme la porte derrière lui.
- Donnes moi une raison de pas briser ta nuque là.
Il fuit juste mon regard, sans rien dire. Il pouvait rien dire.
- Tu te rends compte de ce que tu viens de faire j'espère ? Tu sais que tu viens juste de condamner ta mère ? Tu sais que tu viens de te condamner toi même ?
Il baisse la tête à ses doigts.
- Yanis : J'ai réussi. Je l'ai vengé.
- T'as réussi ? Vraiment tu crois avoir réussi ta vie là ? Finir en prison pour le restant de sa vie pour avoir cherché la mort des milliers de fois ? C'est ça que t'appelle réussir Yanis ? Personnellement, je me voyais pas ici à trente ans. Je me voyais pilote, marié avec des enfants hein.
- Yanis : Je devais le faire. C'était la logique.
- Non, t'avais pas à le faire. Rentres toi une chose dans la tête : tu, n'es, pas, ton, père. Tu es Yanis, pas Hakim et je suis Liam, pas Ridy. Tout ce que tu fais, tu penses que je peux le rattraper mais Yanis, c'est pas leur histoire. C'est la notre. Je peux pas tout faire. Je peux pas remuer ciel et terre pour toi comme mon père l'a fait pour le tien. Je viens de sortir de prison, faut que t'arrêtes.
- Yanis : Tu dis ça comme si c'était facile.
- Parce que c'était facile. C'etait même très facile. T'as tout eu : tout. De l'amour, une famille, des amis, de l'argent. Tu t'es mis tout seul dans la galère et tu sais quoi ? Tu nous a tous entraîné avec toi. J'ai pris sur moi chaque jour pour te sauver, pour que tu sois pas blâmer. Je t'ai trouvé toutes les excuses du monde mais eh : je peux plus. Tu détruis tout le monde et tu t'en rends même pas compte.
Il hausse les épaules, la mâchoire serrée. Je lui glisse un petit bout de papier avec un stylo, exténué de me répéter.
- Tu me donnes toutes les codes de tes cartes. Je vais dégeler tous tes comptes aujourd'hui et tu vas payer comme un grand garçon.
- Yanis : Pas du tout.
- Tu viens de faire assassiner celui qui a tué ton père pour deux millions et comme t'es en prison, c'est moi que tes amis viennent voir pour avoir leur argent ? Tu me prends pour ta banque ? Je paierai pas, mon père paiera pas : tu vas payer. Tes codes.
Il prend le stylo malgré lui pour écrire.
- J'espère pour toi c'était ta dernière connerie parce que tu vas bientôt rejoindre ton père.
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La Fratrie Nakins.
General FictionOn ne juge pas un livre à sa couverture. Chaque histoire mérite d'être lue. C'est pareil pour l'homme : l'habit ne fait pas le moine. Chacun son histoire.