« Acte final. »
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Liam.
Sur l'effectif des cinquante personnes qu'on était, Laïs qui était celle qui menait l'opération, avait décidé de la diviser en deux groupes.
Une moitié sur le devant à surveiller toute entrée et sortie dans le périmètre puis l'autre moitié à l'intérieur en plusieurs équipes de deux à trois.
La maison était grande et montait sur trois étages alors on s'est réparti de façon à boucler les entrées de la maison mais c'est sans surprise qu'on a constaté que Dario était déjà dans la maison à cause des corps au sol.
C'était un vrai bain de sang là dedans.
Tout était renversé de partout, des cartouches de balles éparpillés : ma tension montait pour Thaïs.
- Ridy : Tu prends à droite, je prends à gauche.
Ça faisait une dizaine de minutes qu'on était dedans et on était arrivés au niveau d'un grand escalier qui donnait sur le premier étage par deux entrées.
- Ridy : Tu te concentres sur ta soeur et Dario. Tu fais comme on vous a appris avec Nexane et ça ira.
- Ça ira.
Il a un petit rire avant de partir le premier de son côté.
Je jette un petit coup d'oeil furtif mais attentif puis je m'aventure du côté droit qui présentait trois portes. Je me dirige vers la première toujours avec prudence et silencieux pour découvrir une chambre vide.
Je passe sans attendre à la deuxième et j'ai réprimé un long frisson d'horreur. Je rentre et je ferme derrière moi pour m'approcher de ma terrible trouvaille.
Il s'agissait d'une femme de la cinquantaine. Elle était dans un fauteuil et sûrement morte puisque sa gorge avait été tranchée avec un coûteau qui se trouvait juste à ses pieds.
C'était la mère de Téodor.
Je le savais parce que je me souviens qu'il m'avait déjà montré à quoi elle ressemblait sur une photo quand j'avais pas encore appris que c'était un fils de pute.
Je reviens sur mes pas et je sors de la pièce mais je suis tombé sur un des hommes de Diablo que j'ai très vite reconnu puisque c'était tout simplement Diego.
Le petit médecin qui voulait serrer ma poupée.
- Diego : Salut Liam, ça fait longtemps.
Sans réellement chercher à comprendre, je lui ai tiré entre les jambes et une fois qu'il est tombé par terre, je lui ai tiré dans la tête.
- Ta petite bite là.
J'enjambe son corps et je me rends à la troisième qui était vide aussi mais j'ai trouvé sur le lit et sur le sol un équipement médical complet.
Oxygène, médicament, défibrillateur semi automatique et j'en passe. En d'autres termes, tout ce dont Thaïs avait au près d'elle quand elle faisait une crise.
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La Fratrie Nakins.
General FictionOn ne juge pas un livre à sa couverture. Chaque histoire mérite d'être lue. C'est pareil pour l'homme : l'habit ne fait pas le moine. Chacun son histoire.