La Fratrie Nakins.

09.

« Barbecue. »
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qu'est ce que je ferais pas pour vous🤦🏾‍♀️

Laïs.

Quelques jours plus tard.

Aucune réaction.

Voilà a été ma réaction quand mon père m'a dit que ce qui me servait de mère a tenté de se suicider et qu'elle se trouvait à l'hôpital depuis deux nuits.

Je pouvais pas faire semblant. C'était quelque chose que je savais pas faire justement. J'ai toujours été moi même et je me voyais pas me voiler la face.

Ça faisait déjà plus d'une semaine que j'étais chez moi à travailler et surtout depuis ces deux derniers jours. Je voyais personne et c'était pas plus mal même si Aby me rappelait chaque une heure que si besoin, elle était là.

Sauf que j'avais pas besoin d'aide.

J'allais très bien.

Simplement je pouvais pas me réjouir non plus.

Mon speed dating : une catastrophe. C'était le genre de garçon qui passait son temps à parler de lui en boucle.

Alors merci, suivant.

Aujourd'hui on était samedi et selon la météo, y aurait pas mal de soleil. Ils annonçaient trente deux degrés.

J'avais rien prévu de faire de ma journée. J'allais juste faire mes courses puis j'allais voir mon père parce que mine de rien, depuis la soirée d'Hymchiaz, on avait pas parlé sauf pour des nouvelles très sèches.

Puis je revendrais regarder des films devant un seau de pop-corn. Et ça tout mon week-end.

N'ayons pas honte de faire des choses seules.

***

Vu que j'étais seule, je prenais pas grand chose quand je faisais mes courses. Juste le strict minimum d'autant plus que je commandais beaucoup de conneries aussi.

Mon caddie était à moitié remplie pour l'heure et je me dirigeais fraîchement vers le rayon des filles.

Je sais pas mais j'étais toujours gênée d'aller acheter ça.

C'était la seule chose dont je me souciais vis à vis des regards des autres alors que j'étais quelqu'un de très je m'en foutiste. Allez savoir pourquoi.

M'enfin.

Je laisse mon caddie à l'entrée du rayon avant d'aller prendre ce dont j'avais besoin quand mon téléphone vibre dans ma poche arrière.

Je le prends pour répondre quand je me fais bousculer de l'épaule par quelqu'un.

- Regardez où vous allez !

- : Oops.

Je me tourne vers lui avec un sale regard qui s'est bien vite accentué.

- Tu te sens drôle en plus ?

- Isak : Tranquille le sang orgh. Depuis je te fais des signes mais tu veux pas regarder vers ma beauté.