« Eirera et Nakins. »
_____________________Laïs.
- Bonjour papa.
Je lui fais un long câlin, avant de le faire rentrer dans ma nouvelle maison que je venais de finir d'aménager.
J'étais arrivée de Bruxelles il y a deux semaines parce que j'ai été promue sur Paris. J'avais pas encore débuté à travailler officiellement ici puisque c'était demain.
- Papa : Comment ça va ma puce ?
- Bien et toi ? Tu te sens mieux ?
- Papa : Les traitements font leur effet, c'est bien le principal mais sinon ça va.
Mon père avait des problèmes cardiaques, ce qui l'a forcé à arrêter sa carrière de policier à Bruxelles.
Il était venu ici pour s'aérer et recommencer une autre vie calme mais il m'avait sur le dos maintenant.
Je le fais asseoir avant d'aller chercher de quoi boire.
- Tu veux manger aussi ?
- Papa : Non, ne t'inquiète pas. J'ai mangé avant de venir te voir. Il me dit. Tu te sens bien ici ? T'es sûre de pas vouloir venir vivre avec moi ?
- Je suis une grande fille. Je peux vivre et répondre seule à mes besoins. Je veux pas être dépendante de toi. Puis t'es chiant à vivre.
Il sourit, en acquiescant. On avait une relation forte et très fusionnelle tous les deux. Je pouvais tout donner pour cet homme là.
Je reprends le dossier sur lequel j'allais commencer à travailler demain pour continuer mon analyse alors que mon père se met à regarder la télévision.
Enfin c'est que je croyais. Jusqu'à ce qu'il attrape un bout du dossier que j'avais déjà fini.
Et bien sûr il a fallu que ce soit là où il y avait la grosse tête de son trou du cul de gendre parfait.
- Papa : Hymchiaz ? Il est sur le dossier ?
- C'était lui l'infiltré qui a fait tomber celui dont je vais m'occuper demain. Liam Nakins.
- Papa : Oh, sinon entre vous, ça va ?
Je le regarde un instant avant de me remettre dans ma lecture. J'avais absolument pas envie de parler de lui.
Mon père faisait une belle fixette sur Hymchiaz. Il était ami avec sa mère et tous les deux, ils voulaient qu'on se marie, qu'on fonde une famille et blablabla.
Ça aurait pu être le cas. À la différence qu'on s'entend pas tous les deux. Enfin je l'aimais pas.
Il y a des choses que je tolère pas et même si au début c'était physique, j'avais une haine profonde pour lui.
- Papa : Laïs.
- Si tu veux que je sois avec lui comme ça, maries moi de force. Ça ira plus vite.
- Papa : Moi je te dis ça pour ton bien tu sais. La plupart des hommes sont vicieux et je veux pas que tu souffres. Hymchiaz est beau, gentil, il a un bon poste dans la police, il gagne un bon salaire. C'est quoi le problème ?
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La Fratrie Nakins.
Ficción GeneralOn ne juge pas un livre à sa couverture. Chaque histoire mérite d'être lue. C'est pareil pour l'homme : l'habit ne fait pas le moine. Chacun son histoire.