Un dragon de feu et de sentiments

Chapitre 10. En route pour l'aventure

Nous sommes passés récupérés mon sac contenant mes affaires et j'en ai profité pour laisser un mot à mes amis leur expliquant que je partais de mon côté, leur demandant aussi de ne pas s'inquiéter et de continuer leur route de leur côtés. On se retrouverais bien un moment donner. Aucun ne s'était réveillé ou alors il avait très bien jouer la comédie. Avec Ryuga, nous étions entrés et ressortis par la fenêtre sans qu'aucun de nous n'ait prononcé une parole. Je lui jetais de temps un regard en coin mais à chaque fois, je voyais ses yeux braqués sur moi et je détournais immédiatement le regard vers une chose quelconque. Pourtant, j'étais tout le temps attiré par lui et je ne pouvais m'empêcher de le regarder plus ou moins discrètement. Lui ne se gênait pas pour me regarder mais je ne sais pourquoi son regard me m'était mal à l'aise et me faisait rougir sans raisons.

Nous nous sommes dirigés vers la forêt et on a marché un long moment en silence jusqu'à parvenir sur la baie. Je ne comprenais pas trop ce qu'on faisait là mais je ne voulais pas le contrarié alors je gardais ma bouche fermée. Nous restâmes encore là à regarder l'immensité de l'océan pendant quelques minutes sans se parler. Puis il se tourna vers moi et me prit dans se bras.

-Quoi ?! On peut savoir ce que tu fais là ?

-Tais toi et inspire à fond.

Je fis ce qu'il me dit. Je sentis une drôle de sensation parcourir mon corps, comme si mes pieds se décollaient du sol puis le heurtaient durement de nouveau à celui-ci. Mes genoux se dérobèrent sous mon poids mais ses deux bras me retenaient fermement contre son torse chaud. Il me portait à moitié sans que ça ne paraisse lui coûter le moindre efforts. Je levais les yeux vers lui et vu qu'il me regardais en souriant. Je réussis à me remettre sur mes jambes mais je ne pouvais pas me dégager de son étreinte.

-Merci mais tu peux me lâcher maintenant tu sais.

Je regardais autour de moi et vis que l'on avait totalement changer de lieux. Nous étions maintenant au milieu d'un désert où le soleil illuminait et chauffait la surface bosselée qui nous entourait. 

-Et si j'ai pas envie ?

J'avais presque oublier que je lui avait posée une question tant j'étais absorber dans ma contemplation de ce nouvel environnement. Je me tournais de nouveau vers lui en faisant une moue interrogative. Ce qu'il pouvait être énigmatique quand il s'y mettait... 

- Et pourquoi n'aurais-tu pas envie de me lâcher. Je pensais que j'étais un poids pour toi et que je ne devais pas te ralentir dans ton entrainement. Or tu es entrain de perdre de précieuses secondes...

-Personne ne s'entraîne plus que moi. Je peux bien faire une petite pause...

-Et faire une pause pour faire quoi exactement ? Parce que rester ici, je ne sais pas si c'est vraiment une bonne idée vu la chaleur. Ah moins bien sur que tu ne sois suicidaire, un trait de caractère que je n'ai pourtant jamais remarqué chez toi.

-C'est toi qui est suicidaire d'avoir voulu partir avec moi. Je suis le Grand Empereur Dragon, le tristement célèbre Ryuga qui fut contrôler par le côté obscur de LDrago et qui a failli détruire le monde... 

-Et tu es aussi celui qui a empêcher que le docteur Zigourate de déchaîne l'énergie spirale et ne détruise le monde. Tu es celui qui m'a sauvé la vie en me portant quasiment inconsciente... Si tu as commis des erreures, tu t'es r'acheté depuis longtemps.

-Non. Si je me suis battu contre ce Fauste, c'était pour anéantir l'Hadès Académie et non pour  sauver le monde comme tu dis... 

-Mais alors pourquoi tu m'as sauvé ?

-Tu m'as appelé...

Je restais muette face à cet aveux. C'est vrai je m'en souviens. Quand le docteur Zigourate m'avait poignardé, j'avais prononcé son nom même si je ne pensais pas qu'il m'aiderais. Je ne dis rien. Il posa sa tête dans le creux de mon cou et murmura quelque chose à mon oreille.

-Est-ce que tu as peur de moi ?De mon pouvoir ?

-Je n'ai pas peur de toi. Comment le pourrais-je ? Je sais que c'est peut-être stupide de ma part et que je vais peut-être le regretter mais,... j'ai confiance en toi. Je sais que tu ne me feras jamais de mal et que sous ton masque calme, il y a des émotions...

Je ne vis pas la larme coulée le long de sa joue pour se perdre dans le col de ma veste. Et oui, le grand Ryuga avait réellement des sentiments...

Et voilà, je vous avais promis ce chapitre, le voilà ! Dites moi en commentaire ce que vous en pensez et vos avis. N'oubliez pas de voter ;) Le prochain chapitre arrivera dans pas très longtemps, donc à bientôt.