"Tu n'en as rien à foutre" Alice

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Je pense que je n'ai jamais été aussi énervé que ce jour là. Mon frère était rester dans sa chambre toute la soirée et moi, je suis restée en bas avec mon père. Je faisais mes devoirs sur la table du salon et mon père me parlais... Me parlais...Me parlais. Pourquoi ? Pourquoi ne s'est-il pas contenté de faire à manger sans dire un mot. Non ... Il a fallu qu'il me parle de Jérémy. Jérémy, Jérémy, Jérémy toujours Jérémy ! Jamais il ne me demande comment je vais MOI . Non c'est toujours et encore Jérémy !

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Après Le discours centré sur mon frère que mon père venait de me servir , je n'avais ni faim, ni envie de restée assise a côtés de mon père car je savais que j'allais péter un câble ,j'ai voulu me lever et monter dans ma chambre. Malheureusement mon action fut si violente que j'en fis tomber le vase qui se trouvais sur la table

Mon père se retourna ,me dévisagea et me dit avec agressivité :

-c'est pas vrai ça ! Tu ne sais pas faire attention! Tu ne fais que des connerie ! Prends exemple sur Jérémy ! Tu le vois faire des conneries comme toi ? Non! Bah fais pareil !!!

Je décidai donc de lui dire ce je pensais depuis des années :

-Jérémy ! JÉRÉMY ! Tu n'as donc que ça en bouche !? Qu'est ce que je suis pour toi hein !? Ta bonne ? Ton animal de compagnie ? Qu'est ce que j'ai fais pour que tu te désintéresse autant de moi ? Pourquoi tu m'efface autant ?! Pourquoi tu n'en a rien à foutre de moi !? Pourqu...

Je n'ai pas pu finir ma phrase. Mon père venait de me gifler. Je me tus .

Je le fixai une seconde et sans un mot je montai dans ma chambre

Je le sais, ce que j'ai dis à mon père, c'est choquant et méchant mais ce qui est choquant , c'est surtout le temps où j'ai laissé ces mots dans ma pensée. Ces mots qui me rongeaient, m'asphyxiaient, me brissaient sont maintenant dits et enfin je respire, enfin je me sens libre.

Je suis restée toutes la soirée dans ma chambre. À aucun moment je ne suis sortie et je n'en avais aucune envie. J'étais sur mon lit, je ne faisais que penser. Penser à maman. Que me dira-t-elle si elle était là ? Est ce que papa réagirait de la même façons si elle était encore là ? Pourquoi est-elle partie si vite ? Pourquoi ce monde est-il si dur ? Ma mère... Quand j'y repense, elle était comme ma meilleure amies et on me l'a enlevée. Pourquoi ? Qu'avait-elle .. Non qu'ai je fait pour qu'elle mériter ça ? Mes propos sont certes égoïstes mais ma mère est morte de ma faute et jamais je ne me le pardonnerai. Je me suis endormie . une larme coulait sur ma joue . ces larmes que je détestais , que je haïssais tant .Une fois dans le noir , elles ne sont que cachées...

Qui je suis (GxG)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant