Qui je suis (GxG)

"Pourquoi je pense à elle" Alice

La folie se glissait de plus en plus en moi. Mes pensées prenaient de plus en plus de place. Ces pensées avaient comme but, j'en suis sûre, de me détruire

Toutes ces pensées étaient centrées sur Hanna. Toutes ces questions qui tournaient en boucle dans ma tête. Toute ces questions qui vont me rendre digue.

"Pourquoi Hanna m'a-t-elle embrasser ?" " est-ce qu'elle m'aime ?" "Mais pourquoi ? Je suis une fille!" " pourquoi je pense à elle après ça ? " "pourquoi suis je si différente avec elle ?"

C'était beaucoup trop de questions pour moi

Je n'en pouvais plus.

J'avais passé le reste des vacances dans ma chambre. Je n'étais plus retournée à la bibliothèque depuis. J'y retournerais un jour, mais je devais réfléchir avant.

Voir Hanna était la seule raison pour laquelle j'allais à la bibliothèque. Avais-je encore envie de la voir ? Ce n'était pas tant le baiser qui m'avait choqué mais le fait qu'elle aie deviné pour ma mère. Je n'avais besoin de rien lui dire, elle comprenait déjà tout.

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C'était la rentrée. Je me suis préparée. Avant de partir, je me suis arrêtée devant le miroir. Il montrait une fille blonde, peu habillée et trop maquillée. J'étais dans mon personnage. C'était reparti pour un an. Ma dernière année.

Je suis descendue. Pour une fois, je n'étais pas en retard et mon père fut étonné de me voir si tôt

-C'est rare de ne pas avoir à te crier de descendre

-Comme quoi tout arrive. Je lui ai dit cette phrase d'un ton si triste qu'il me regardait avec étonnement et dit

-Quelques choses ne va pas Alice ?

Je relevais et la tête et dans un sourire hypocrite lui dit

-C'est la rentrée !

Il me fit un sourire et croqua dans sa tartine

C'est encore une belle preuve de toute l'attention que m'apportait mon père : ça fessait dix jours que je déprimais et il le remarquait seulement.

Une demie heure plus tard, je me retrouvais à l'école en cette dernière rentrée. Un an. Ça va être long.

Je me demande si Hanna fait sa rentrée aujourd'hui aussi ?

Pourquoi je pense à elle ?

Ho c'est pas vrai je ne peux pas penser à elle maintenant, pas ici. Ici, je devais resté sur mes gardes. Tenir mon rôle de princesse si non tout allait partir en vrille.

-Alice !!!

J'étais enfouie dans les pensées quand quelqu'un vint m'aider à en sortir.

Ce quelqu'un était en faite deux.

Tiana et Caroline. Mes deux "plus grandes" amies.

pas de doute c'était la rentrée. Ces deux petites pestes hypocrites étaient pour me rappeler que moi aussi, je devais être une peste hypocrite et non être la fille déprimé dans ses pensées

-Hé bien ! Pas très réveillée notre Alice. Commenta Tiana.

-Peut être qu'elle est encore en vacances ironisa Caroline

Je respira un bon coup avant de dire:

-Quand vous aurez finis de dire vos conneries on pourra peut être aller en cours ? Non parce qu'ils forment les classes depuis cinq bonnes minutes et vous êtes tellement à me prendre la tête que vous ne l'avez pas remarqué

Sur ces mots, j'allai vers les rang pour former les classes

Pour notre première heure de cours, nous étions en français

Cette année encore, je n'aimais pas ma classe. J'avais des mecs très moches mais au final ça, je m'en foutais.

J'avais deux filles de ma bandes des plastiques.

Je les appelais maintenant comme mon frère. Je crois que ces filles me fessaient pitié maintenant. Et moi je fessais encore plus pitié qu'elle.

Voilà le moment ou je perdais toute estime de moi.

La princesse baissait la tête. Sa couronne tomberait et les sujets en plastiques se battraient pour la ramasser.

On ne me regarderais plus sauf pour me juger. La princesse qui ne sait pas gouverner jusqu'au bout.

Mais je m'en étais promis, je ne pouvais pas abandonner. Pas si près du but. Il ne restait plus qu'un an.

Mais pourquoi ne pas abandonner?  Après tout qu'est ce que ça changerait ?

Ce sentiment de supériorité disparaîtrait. Ce précieux sentiment. Celui qui me fessait sentir si forte. Non je ne pouvais pas m'en passé. Rien qu'à y penser j'avais envie de vomir.

Vraiment.

Je levai la main

-Oui Alice ? Le demanda le prof

-Est-Ce que jeux aller au toilette?  Je ne me sens pas bien

-Tu ne peux pas attendre dix minutes ? Le cours va se finir.

-Monsieur si j'attends dix minute, je peux vous garantir que je vais refaire la déco.

-bon, vas y

Deux minutes plus tard, j'étais dans les toilette. Seule. Je suis allée vers les éviers où, au dessus, se trouvaient des miroirs.

Je me suis regardée pendant plusieurs minutes. Elle était là dans mes pensées. Prête à me rendre folle. À ronger de l'intérieur. Elle m'avait changé. Elle m'avait brisé et j'avais tant bien que mal essayé de recollé les morceaux. Et il était sûre que j'avais perdu certains morceaux.

Elle avait parlé de ma mère rien qu'une seconde et avait réouvert une blessure que je gardais enfuie en moi depuis des années.

Je lui en voulais. Pourtant elle me manquait et j'avais envie de la revoir.

C'était un sentiment tellement étrange.

La sonnette fit retentir son cris strident. Les dix minutes étaient passés. Je devais retourner en cours. Je suis sortie des toilettes. À cet instant même, une fille qui ne m'avait pas vu sortir me fit, sans le vouloir, un croche-pied qui me fit tomber.

Je m'étalai de tout mon corps à Terre.

La jeune fille en remarquant que c'était moi me tendit la main pour me relever tout en s'excusant presque en criant:

-A... Alice je je suis désolée je ne voulais pas ! J e ne t'ai pas vu arriver excuse moi ! J'aime cette école ! Je ne veux pas être renvoyé.

J'ignorai sa main et me relevai seule. Je ne voulais plus le faire. Mais il le fallait. J'étais la garce de cette école. Je devais le rester jusqu'à la fin. Je l'ai alors regarder dans les yeux. Elle avait peur. Je fessais peur. Quel sentiment de supériorité est-ce là.

Je me mis alors à crier

-Es-tu stupide ?  Tu ne sais pas regarder où tu vas ? Ou peut être qu'on ne t'as jamais appris à marcher ?

Elle baissât la tête en marmonnant un ce qu'il semblait être "j'suis désolée''

-Êtes-vous tous aussi débile dans cette école ? Faut-il vraiment tout vous expliquer ?

-Alice ? Qu'est-ce que tu fais ?

Je m'arrêtai nette. Cette voix ne venait pas de la fille, en pleure désormais, que je venais de descendre en publique. Cette voix venait de derrière. Cette voix je la connaissais

-Hanna