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« ride around dans la ville
elle veut fumer l'kush, stach. »
— back home, fouki.

je pense être dans un rêve.
ses lèvres embrassent mon cou, embrasant mon corps.
ses mains agrippent mes hanches alors que je tire sur son hoodie.
il s'arrête et me regarde dans les yeux.
mes joues tournent au cramoisi et cela le fait sourire.

— timide comme fleur.

— arrête de m'appeler fleur, lucas.

— tu retiens mon prénom ? enfin.

— ferme la. dis-je en le lâchant et le repoussant.

— j'ai niqué le truc ?

— à vrai dire, ouais.

alors que j'allais aller m'asseoir sur le canapé, il m'attrape mon poignet et me tire vers lui.
je me retrouve coller contre lui. mon expression faciale doit être drôle vu qu'il rit.

— idiot.

il attrape mon menton et relève ma tête, me regardant dans les yeux mais dérivant bien vite ses yeux vers mes lèvres.

ouais, on merde tous un jour dans la vie.
mais je regrette pas de faire cette connerie.
je l'embrasse alors que c'est interdit.
mais c'est pas déplaisant le goût du risque.
c'est même très envieux.
quand il s'arrête, je reste là à le regarder, toute chambouler.

— tu voudrais pas, recommencer ? j'ai pas assez profiter.

— je pourrais passer de ta bouche à tes lèvres.

— rêve pas trop.

— personne résiste à mon charme princesse.

— bon, je crois que t'as pas compris ce que je veux.

après ma phrase, j'attrape violemment le col de son haut et le tire vers moi, l'embrassant avec désir. il n'a pas tord. je peux pas résister à son charme.
je le sens sourire contre mes lèvres alors qu'il intensifie le baiser.

d'un coup la porte s'ouvre sur lucas et moi qui s'embrassent. j'ouvre de grands yeux et me décolle de lui, me retournant vers la ou plutôt les personnes. amel et théo.

— vous foutez quoi ici ? dis-je affolé.

— bah les restaurants sont tous blindés, donc on est revenu.

— et vous vous faites quoi ? dit amel en me regardant de travers.

— rien. dit lucas en souriant.

— bon bah je prépare quelque chose ? dis-je en souriant.

— oh oui, fais nous tes spaghettis ! crie amel en sautant partout.

— okay.

— je viens t'aider. dit lucas.

je pars dans la cuisine et vais prendre dans les placards ce qu'il faut. disant à lucas ce qu'il faut faire. alors que je mélange le tout, je le sens derrière moi, m'embrassant le cou et me touchant les hanches.

— lucas.

— bah quoi ? dit-il en me mettant de la sauce tomate sur mon visage.

— lucas !

— il a fait quoi ? crie amel en arrivant.

je me tourne vers elle et la regarde en faisant une bouille triste.

— le connard. dit-elle en lui faisant les gros yeux.

et à partir de là, la situation part en bataille.
je ris, pour une fois je me sens vraiment bien.
je regarde lucas, lui souriant.

le mal est fait de rose.

FLEURS DU MAL Où les histoires vivent. Découvrez maintenant