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« j'suis détestable, j'suis l'auto-portrait de la planète. »
— adieu bientôt, columbine.

je te jure, je crois qu'elles t'attendent devant le bahut. sors pas tia. me dit amel, stressé.

— mais t'inquiète pas, qu'elles me frappent ! j'en ai rien à foutre.

je pousse les portes de cette endroit pourri, et là je les vois.
c'est la nouvelle pouf que jessy a rencontré au nouvel an. d'ailleurs c'est étonnant, mais je suis resté seule le soir du nouvel an.
apparement lucas a demandé où j'étais.
pas mon problème.
et pour la meuf ? c'est simple, elle est jalouse de moi parce que apparement jessy parle de moi tout le temps.
et il bloque sur ça, donc refuse de sortir avec elle.

frère, tu m'as perdu, c'est bon.
saoules pas.

— eh, tia ? toi et moi on va parler ! hurle la voix d'une fille. touches pas au mec à laurie.

— mais lâchez la ! elle en a rien a foutre de jessy, puis elle sort même pas avec. dit amel en s'approchant dangereusement de la fille.

— mais elle peut parler toute seule la petite. dit une autre bouche trou de cette laurie.

— j'ai rien à dire à des gamines qui cherchent la merde. puis toi, laurie, saches que si tu connaissais un peu jessy, tu saurais qu'il trompe toutes ses meufs. donc retourne lui sucer la bite si tu veux, moi je m'en branle. dis-je en faisant le mouvement de la branlette avec ma main droite.

— sale bouffonne. tu parles pas comme ça de jessy ! hurle la laurie en s'approchant de moi.

je lève les yeux au ciel et tourne les talons pour partir mais cette salope m'attrape les cheveux et me les tire.
je me retourne et lui fou une droite.
c'est à partir de là que c'est partie en couille.

je me fume une clope, la lèvre inférieure ouverte et le nez qui saigne.
c'est con, elle m'a fait bobo à l'aide de ses potes.
mais au final c'est moi qui l'ai éclaté donc,
je suis victorieuse.

je vois sacha arriver en courant vers moi,
me voyant pleurer assise seule sur un banc,
en sang.

— c'est qui qui t'as fais ça ? il t'a frappé !

— non, je me suis battue avec des filles. mais t'inquiète pas, je lui ai rendue. dis-je en riant.

— elles t'ont pas loupé. dit gregory, se roulant un splif.

— elles étaient trois sur elle aussi, elle s'en est bien sortie la petite. dit en riant axel.

— tu sais que lucas te cherche tia. dit théo, amel dans ses bras.

— vas lui parler. dit amel en me regardant avec un regard tendre.

— putain mais c'est bon ! lucas je veux pas le voir. je veux juste qu'on me laisse tranquille. dis-je en balançant mon mégot sans faire attention.

— fais gaffe quand tu jettes ton mégot. dis la voix de lucas. on peut parler ?

— et merde. dis-je en laissant tomber ma tête en arrière.

je me lève lacement, marchant près de lucas.
nous marchons jusqu'à la place, quelque peu vide.
nous sommes en janvier aussi, par le froid personne ne sort.
appart notre bande de déglingué.

— pourquoi tu m'évites ?

— je t'ai déjà dis, lucas, tu me dégoûtes. tu fais ton charmeur. alors que je suis juste, comme tu dis, une fleur mais comme toutes les autres.

— loin de là tia, pour moi t'es réellement différente. pourquoi j'aurais chercher à te draguer alors que t'es en couple ?

— je le suis plus et dans tout les cas, c'était juste histoire d'un soir. maintenant, s'il te plaît, lâche moi.

je commence à partir, les larmes aux yeux.
je sais, c'est stupide.
je laisse passer ma chance auprès d'un mec qui m'aime peut être et qui est putain de sexe en plus.
mais c'est pas pour moi ça,
je veux dire, cette partie de séduction entre un gars et une fille.

— mais putain, tu me plais tia ! je t'aime merde. hurle lucas.

— t'as dis quoi ? dis-je énervé. tu te fous de moi !

je me retourne violemment, marchant d'un pas rapide vers lui. il avait l'air si sincère.
malgré le visage d'ange qu'il affiche.
je veux juste pas entendre ça sortir de sa bouche.

— j'avoue, j'ai essayé de te rendre jalouse quand j'ai vue que tu me zappais, mais rien de plus ! c'était toi que je voulais, fin c'est toi actuellement que je veux. je t'aime tia. sincèrement.

ma main part trop vite, et je le gifle.
je le regarde, laissant couler une larme.

— je t'aime tia, je peux pas mentir sur mes sentiments, même si on dirait que je suis le vilain petit canard de la bande. non, je suis sincère quand j'aime. et je sais que c'est toi que j'aime et que je veux dans ma putain de vie de merde.

je me passe une main nerveuse dans les cheveux.
me mordant la lèvre actuellement et toujours en sang.
ni une ni deux, je réfléchis plus.
je prend son visage entre mes mains et pose mes lèvres sur les siennes.

putain, je suis sous le charme.

FLEURS DU MAL Où les histoires vivent. Découvrez maintenant