« dans tous les cas, j'te vois de loin
car t'es forcément quelque part. »
— borderline, columbine.c'est fou,
mais il me fait chavirer.je vous jure.
c'est pire qu'une drogue ce mec.
en fait c'est une drogue.
ses bras entourent ma taille et je peux sentir son souffle dans ma nuque.
je m'étire, me frottant les yeux comme une enfant de dix ans.— bien dormi ma fleur.
— tu rigoles j'espère ? tu ronfles. dis-je en me retournant vers lui.
— désolé alors. dit-il avec son sourire à la con.
je pose ma main sur sa joue et la caresse délicatement avec mon pouce.
mes yeux se perdent dans les siens.
ses pupilles scintillent face à mon regard.
je souris et dépose mes lèvres sur les siennes.— l'orage à couvert tes cries cette nuit. dit-il en venant caresser ma cuisse délicatement.
— je t'emmerde.
je me lève, me dirigeant vers ma fenêtre.
je regarde à travers mes rideaux noirs, le temps est à chier.— on va devoir rester chez moi aujourd'hui.
— dis plutôt que tu veux encore une levrette.
— ouais ouais. non merci.
sur son visage s'affiche une petite moue,
que je répond par un magnifique doigt en sa direction suivit d'un faux sourire radieux.
je sors de ma chambre et descend pour aller manger mes céréales trésor.
lucas arrive, en caleçon, se grattant les boules.
je manque de m'étouffer avec mes céréales face à sa dégaine de beauf.— pourquoi tu rigoles ?
— t'as vue ta main où elle est ?
— sur ma bite. dit-il en me faisant un clin d'œil.
je lève les yeux au ciel d'un air désespéré.
que vois-je ? la tribu se levait au complet.
théo et amel, tout les deux la tête dans le cul après une grosse cuite prise hier.— arrête de te gratter les couilles frère. dit théo en montrant son geste de la main.
— fais pas genre tu le fais aussi. surenchéri amel.
— j'entend tout, je suis là depuis tout à l'heure ! dit jérémie qui roulait son joint dans le canapé.
— fermez vos gueules. cria sacha, de sa chambre.
un joyeux bordel.
l'odeur de marijuna envahissant la pièce.
je décide d'aller m'asseoir à côté de mon grand copain jérémie qui lui ne criait pas et était calme avec son joint.— fais tirer lolo.
il me tendit le joint en riant,
toujours défoncé ce gosse.— c'est de la bonne mamène.
— tu m'étonnes. dit jason en s'asseyant avec nous.
— tu fumes ça tête de bébé ? dis-je sur un ton ironique.
— la vie d'ma mère ta meuf tiens la en laisse luji.
— luji ? demande amel en fronçant les sourcils.
— ouais bébé, on a tous notre surnom. dont moi c'est foda. dit théo en faisant son beau.
tout le monde parlait, même si d'autres dormait encore.
on rigolait bien.je pose mon bol dans l'évier puis monte à l'étage pour m'habiller.
pendant que je prenais mes vêtements, une vibration m'intrigue.je me retourne et je vois le téléphone de lucas sur le lit.
le prendre ? ça serait douter.
mais pourquoi ne pas en avoir le cœur net ?
mon démon à ma gauche est très convaincant.
je m'empresse de prendre son téléphone.des messages,
et des messages.
une fille ?
j'en sais rien ça serait trop bizarre.
son numéro ne me dit rien en tout cas.son dernier message est clair en tout cas :
« rejoins moi à la chambre 112. »
