- Kehlana...
Honteuse, je ne relève pas la tête. Pas à cause de mes larmes, mais de ma nouvelle apparence.
Je le sens s'abaisser à ma hauteur puis poser sa main sur mon épaule.
- Tout va bien se passer.
Je relève la tête en reniflant sans classe. Ça m'aurait fait rire dans une autre situation.
- Je vais t'aider.
- Comment ? Je demande doucement.
Il me montre une de ses mains. Je sursaute légèrement quand en une seconde, des griffes remplace ses ongles avant de disparaître aussitôt.
En faisant ça, il a capté toute mon attention. Je me redresse et essuie mes joues humides.
- Je peux t'apprendre à te contrôler.
- Comment ?
Il se lève et me tend sa main.
Est-ce qu'il peut vraiment m'aider ? Aucun doute. Puis-je lui faire confiance ? Je sais pas, mais une partie de moi me pousse à le faire.
- Tu peux me faire confiance, je te ferai aucun mal.
Je vais sans doute le regretter, mais je n'ai pas vraiment le choix.
J'attrape sa main et avec une petite pression, il me remet sur mes pieds. J'épousseté mon jean taché de terre et attends ses instructions.
■ ■ ■
- Salut papa.
Je ferme la porte derrière moi et entre dans le salon.
- Bonne nuit papa.
Je lui embrasse la joue et fais demi-tour.
- Tu montes te coucher maintenant ? S'étonne t-il en me suivant.
Je m'arrête dans les escaliers pour le regarder.
- Oui, je suis crevée. Je te raconterais ma journée demain.
Je descends quelques marches et me penche par-dessus la rambarde pour lui embrasser la joue.
- Bonne nuit.
- Bonne nuit ma puce, dort bien.
- Toi aussi. Criai-je du haut des escaliers.
Je rentre dans ma chambre en fermant la porte derrière moi. Je laisse tomber mon sac au sol et retire mes baskets que je laisse en plan à côté.
Je me laisse tomber dans mon lit priant pour que mon mal de crâne s'évapore et vite.
Heureusement pour moi, la fatigue l'emporte sur les questions et le sommeil prend possession de mon corps en quelques minutes.
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Renard Polaire | Tome 1 | TEEN WOLF
FanfictionLa chaleur avait laissé place à un froid presque glacial sur ma peau nu. Un sentiment de liberté s'était transformé en une peur panique. L'adrénaline s'était envolée pour devenir de la fatigue. Le noir m'envelopper comme une couverture épaisse et op...