Hello tout le monde c'est sagattaara votre écrivain préférée (non)
Après une longue pause, voici la suite ! Ceci est le dernier chapitre de cette version futuriste. Elle restera publiée cependant, car j'envisage de réécrire la fiction dans un contexte historique du siècle dernier. Un des personnages qui apparaît a un rôle qu'on a reconnu il y a quelques décennies seulement.
Dabisous
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Il était parmi les hommes, tous prêts à intervenir. Il ressentait malgré tout une grande appréhension quand il vit la ville s'approcher à grande vitesse. Le fait d'être à la tête d'un commando d'hommes lui faisait bizarre. C'était étrange comme situation. Dire qu'il y a quelques années il s'amusait avec des amis au plus grand plaisir de milliers de spectateurs appelés "internautes". Ce terme est plus depuis bien longtemps.
Il a eu le temps de fuir à temps, mais il a laissé nombre de souvenirs. Ce qui lui faisait mal au moment du départ, c'est que ses abonnés n'étaient guère au courant de ce qui passait pour eux. C'était Louis qui l'aidait lors de live qui l'a prévenu. Prévenu, par le biais d'un contact dans la mairie, que les choses allaient changer radicalement.
Il s'attendait pas à que ce soit aussi brutal. Il s'attendait un simple durcissement de lois mais c'était plus qu'un durcissement. Au final, une dictature s'était mise en place. Il avait beaucoup réfléchi avant de prendre une lourde décision.
Tout d'abord, pour ne pas inquiéter ses abonnés, il avait simplement dit qu'il était malade, et qu'il allait se reposer. Ensuite, il avait mit le minimum dans un sac à dos. Il se rappelait s'être vêtu d'un K-way un peu grisâtre, que tout le monde portait. En prenant Natsu, il avait l'air d'un simple promeneur qui allait marcher toute une journée malgré la pluie qu'annonçait les nuages gris lointains.
Commençant sa promenade vers dix heures, il arriva à Rambouillet à vingt et une heures. Ses pieds étaient vraiment mal en point et Louis l'attendait. Ils dormirent au château de Rambouillet, feintant les gardes. Aux aurores, ils reprirent ensemble la marche. Ils ne savaient pas où leurs pas les guider mais ils continuèrent de marcher.
Au bout de deux semaines de marches, ils aboutirent à une ville. Au début ils comprenaient pas, ayant peu entendu cette langue chantante. Ils comprirent rapidement que c'était l'espagnol. Par chance, ils trouvèrent des français, qui, comme eux, ont fui la France. Les plus jeunes étaient surpris qu'un vidéaste se trouvait dans la même situation qu'eux, un grand de surcroît. Les plus âgés furent indifférents que le grand Lucas Hauchard se trouvait parmi eux. Le Lucas qu'il voyait était vraiment mal en point, boîtant légèrement après treize à quatorze heures de marches par jour. Même Natsu était fatigué, lui qui était plus jeune et fougueux que son maître.
- Hé, Lucas, le lieut'nant parle !
L'intéressé redressa sa tête, plantant son regard dans celui de l'intéressé. Ce dernier le regardait avec indifférence.
- Donc j'disais, Lucas tu prendras Ludo', Juan, Carlos et Théo. Tu iras du côté des habitations côté Nord. Nous autres on ira côté Sud. On se rejoint à une heure sur le viaduc.
- Très bien lieutenant, répondit le concerné.
Le ton de Lucas ne laissait rien paraître, il savait déjà qu'il allait dans ce coin de cette ville nommée Morlaix. Il ne l'avait jamais vu de ses propres yeux, restant dans son monde, à la capitale. Il savait juste que c'est une ville qui est abandonnée, et dû à son invisibilité et à sa disparition, est devenue le fief de la Résilience, du moins l'un des fiefs restants. Tous les autres fiefs ont été détruits, repérés par ce foutu Gouvernement. L'ancien vidéaste savait quelle ville a été touchée, quels noms trônaient sur les "envolés" comme disent les autres réfugiés, regardant ainsi le ciel et ses habitants volatiles d'une autre manière.
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ActionUn passé glorieux, un présent malheureux et un futur espéré joyeux. Une flamme dévastatrice, de la glace brûlant sous la colère, des machines aux armures métalliques. Les citoyens se taisent, les rebelles entretiennent la braise. Qui aura le courage...