Les coups de pioche résonnent dans les mines. Quelques lumières ressemblant à des lucioles éclairent les parois de l'étroit tunnel. Mais malheureusement les lucioles n'allaient plus du tout les visiter. Depuis que le gouvernement a remplacé les règles.
Chaque année des Jeux se passaient. Cela se passait comme les Hunger Games, aux Etats Unis. Mais étant donné que le nombre de personnes est nettement inférieure, les règles ont nettement changé. Beaucoup même.
– Cyril !
Une personne enfoncée dans l'un des nombreux tunnels sortit de ce dernier. Il releva ses mèches rousses devant ses yeux, ajoutant que du charbon aux autres poussières dans ses cheveux. Les marques du dur labeur subit par l'homme étaient marqués. Quelques traits étaient bien soulignés, comme celle de ses mâchoires, ainsi qu'un regard froid.
– Qu'est-ce qu'il y a Adrien ?
Le dénommé entra en hésitant un peu dans la mine. Un comble sachant que le District où ils sont a pour « spécialité » le charbon. Le roux empoigna le bras assez fort pour conduire le nouveau venu dehors. Une fois sorti, le mineur mit du temps à s'habituer à la lumière naturelle. Il observe alors d'un œil critique la tenue de son interlocuteur.
Le mineur était vêtu d'un pull gris,un peu déchiré et des traces de suies parsemant le tissu. Le pantalon beige était devenu presque noir à force de s'accroupir ainsi que ses chaussures de randonnée qu'il utilisait dans des voyages avant que les Districts apparaissent. Le nommé Adrien était vêtu d'une veste noire, peut être du cuir, avec un petit blason marquant le District 1, soit une pioche et une lanterne, en or ou quelque chose de ce genre. Le jeans bleu marine était propre, et cela énerva au plus profond du mineur de voir la propreté. Les cheveux étaient bien coiffés, un peu brillant et la barbe bien taillée. Il se sentait sale à côté de lui. Tellement.
– Y a Barnet qui voudrait de parler.
– L'Maire ? L'est déjà revenu ?
– Oui, et il m'a demandé de te chercher. Cela te concerne.
– J'préviens mon patron. J'arrive,termina le roux.
Il entra à nouveau dans la mine et suit le chemin le plus espacé pour rejoindre son supérieur. Il appela ce dernier, puis lui dit pourquoi il devait partir. « Très bien. Mais retourne sur ton chemin une fois que t'as terminé », répondit ce dernier, un petit gros aux yeux enfoncés et très clairs.
Cyril sortit de la mine et rejoint Adrien, assis sur une moto. Il tendit un casque au mineur qui le mit, repoussant avant ses quelques mèches en arrière. Il monta derrière le motard qui se mit à rouler. Le mineur tient fermement les rebords. Quelques souvenirs flous étaient dans sa tête, mais il ne s'en souvient pas plus. Il savait qu'il a sorti de ce souvenir une cicatrice. Enfin, c'est ce qu'il se dit. Personne ne lui a dit d'où venait la cicatrice.
Après un trajet d'à peu près d'un quart d'heure sur des chemins escarpés au milieu de quelques débris de vieilles maisons, les deux hommes arrivèrent devant un bâtiment gris, froid et imposant parmi des maisons sur le point de s'effondrer. Le roux regarda avec curiosité la façade, observant les lettres de fer, montrant « MAIRIE ». Quelques rouilles venaient parsemer ce dernier mot, mais cela n'empêche pas la beauté et l'imposante architecture du bâtiment. Les fenêtres étaient toutes alignées selon un protocole très serré, pas de volet, seulement des vitres. Il distingua quelques visages qui regardaient la moto, plus particulièrement le nouveau venu.
Cyril descendit de la moto et enleva son casque, et regretta d'être venu dans sa tenue de travail, tâché de suie et de vêtements un peu délabrés. Adrien l'invita à entrer, et le mineur y entra avec un peu d'hésitation. Ses sourcils étaient légèrement froncés, concentré sur le moindre regard et dans le moindre recoin, de peur d'être attaqué.
Il entra dans le hall du bâtiment, le sol carrelé comme un damier avec des personnes en tenue de bureau,soit un costume cravate noir. Les cheveux des femmes étaient attachés, aucun cheveu ne dépassait le chignon ou la queue de cheval, ceux des hommes étaient lustrés de gel.
Une femme d'environ quarante ans s'approche de Cyril, lui disant « Si monsieur veut bien me suivre, monsieur le Maire vous attend dans votre bureau ». Le mineur hocha la tête, observant une dernière fois les personnes quine parlaient pas, continuant à le dévisager. Il suit alors la femme, qui l'attendait au pied d'un escalier, dont les marches étaient marbrés. Les pas des deux personnes résonnent dans le hall silencieux de la mairie. C'était un grand vide, que ce soit dans le silence ou bien matériel. Aucun tableau ne décorait la mairie. Aucune photo. Aucune affiche.
Rien.
Le mineur et la secrétaire arrivent devant une porte de bois, avec un léger doré pour illuminer l'atmosphère pesante. L'homme n'est jamais aller jusqu'à cette porte. Ni même jusqu'à ce bâtiment. Plus les dixièmes de secondes passent, plus son cœur se serrait.
– Monsieur le Maire, le monsieur que vous désirez est ici, dit la femme en brisant le silence.
– Très bien. Faites le entrer, répondit une voix rocailleuse.
La femme hocha la tête en direction de Cyril et laissa de l'espace pour le roux afin qu'il entre dans le bureau. L'homme fit quelques pas dans le bureau, observant un tout autre atmosphère. Deux tableaux trônaient sur les deux des quatre murs, l'un représentant un homme fort, aux épaules musclées,protégées par un tissu bleu marine. Le nom « Pascal Barnet, District 1 » venait arborer le bas du tableau. Barnet avait un regard lointain et fier, des yeux gris comme la couleur du bâtiment. Sa barbe brune laissée entrevoir un léger sourire, sûr et confiant. Cela rassura à moitié le mineur roux.
– Monsieur Soudant, je vous ai prié de venir. Cela me fait plaisir de vous voir dans mon bureau.
L'intéressé tourna vivement la tête vers l'homme qui ressemblait à celui du tableau. Les yeux gris étaient vides de sentiments, et son sourire forcé et triste ne mit pas en confiance le roux. Pascal Barnet indiqua d'une main dure l'une des chaises de bois, arborés de quelques dorures sur le dossier. Cyril s'y installa, prenant soin de ne pas s'appuyer sur le dossier, de peur de tâcher la chaise.
– Détendez-vous très cher... intima le Maire. Détendez-vous...
– C'est la première fois que vous me contactez m'sieur le Maire, puis-je vous d'mandez pourquoi ?
– Comme vous le saviez, j'ai été invité par le Capitole pour une réunion.
Cyril hocha la tête, ses yeux laissant apparaître une appréhension.
– Oui, j'le sais, enfin entendu.
– Le Capitole ne fera pas de Moisson cette année. Ils ont choisi directement les élus des Districts.
– Quoi ? Mais cela n'est jamais arrivé dans l'Histoire des Jeux ! protesta le mineur.
– Je le sais. Mais cela se déroulera comme tous les ans. Une survie sur une île. Un survivant parmi 9 candidats.
Pascal Barnet s'adossa sur sa chaise de chêne, quelques doigts de sa main gauche tambourinant sur le vieux bureau de bois. Les ongles rencontrant le bois agace le roux, mais ne laisse rien paraître. Après quelques secondes de silence, Cyril bougea légèrement sur la chaise, ce qui attira l'attention de Monsieur le Maire.
– J'ai été choisi ? demanda la gorge serrée le mineur, crispant ses mains sur son pantalon.
Barnet ne répondit pas tout de suite. Il se leva, fit le tour du bureau, ne lâchant pas du regard celui désespéré de son invité. Il était conscient de la peur qu'il occasionne parfois, et il en jouait un peu. Il se mit devant l'autre tableau, celui d'Adrien, fier tuant le dernier survivant.
– Oui. Vous avez été choisi.
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Yo, voici le premier chapitre de ma fanfiction Hunger Games version YouTube. Je sais que c'est fait et refait mais cela m'empêche pas d'avoir une graaande imagination. En bon entendeur.
"Ecrivez pour être entendu."
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ActionUn passé glorieux, un présent malheureux et un futur espéré joyeux. Une flamme dévastatrice, de la glace brûlant sous la colère, des machines aux armures métalliques. Les citoyens se taisent, les rebelles entretiennent la braise. Qui aura le courage...