Chapitre 8 - Angoisse

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Yoo les lecteurs ! J'ai envoyé un petit mail sur mon compte "professionnel" (oh lala la meuf elle se croit secrétaire mdr) à notre cher Cyril pendant les vacances. Et j'ai reçu une RÉPONSE du VRAI Cyril le 27 octobre 2017 ! N'empêche il a cliqué sur un mail intitulé sobrement :

"Fanfiction Hunger Games (pas amour entre vidéastes tkt pas)"

La réponse est en média donc profitez du spectacle j'ai envie de dire x)

Évidemment quand la fiction va être officiellement terminée, je la renverrai car il a bien le droit de savoir la suite non ?

Trêve de blablatages, la fiction continue !

☆☆☆

Cyril et Héloïse furent tout les deux attentifs en regardant les visages s'afficher. Il y en avait en tout une dizaine. À la fin de la déclaration, le petit homme hocha la tête vers sa droite. On fit venir alors un jeune homme d'apparence fébrile. Son regard brun fut pris d'une terreur, et les blessures qu'il a eu furent bien visibles. Sans doute des traces de fouet... et aussi des brûlures avec un fer chaud, pronostiqua le rouquin.

- Monsieur Clément Farod, vous êtes accusés de trahison contre notre pays. La sentence est ce que les personnes comme vous rejoignent les enfers. Une dernière volonté ?

Mais le jeune homme ne répondit pas immédiatement, traumatisé par les tortures subites. Suite à la non-réponse, l'homme hocha la tête et fit un petit signe. Le petit homme part discrètement dans l'ombre, suivit par deux hommes armés jusqu'aux dents.

- Non... non non non !

Une balle se figea alors dans la poitrine du brun, laissant court à un silence d'antan. Quelques personnes regardaient le sol, ravalant quelques larmes. D'autres regardaient sans rien voir le corps sans vie.

La télé s'eteignit soudainement, laissant les deux Élus dans leurs réflexions. Ils réfléchissaient à ce que venait de dire le porte-parole, et aussi à cette sentence qui finissait une douce vie.

Instinctivement, Cyril glissa sa main dans la poche de son pantalon, et sortit le bracelet qu'a donné son père avant de monter dans le transport d'acier. Il se mit à l'observer, comme un expert en bijoux ou quelconque domaine. Il caressa le métal gris, froid et clair. Cyril se demanda alors pourquoi son père avait donné son bracelet, jusqu'à même penser à sa mère ayant garder le bijou précieusement. Pourquoi tu avais ce bracelet maman ? Nulle réponse ne lui vint.

- Je peux le voir ?

La voix compatissante de la brune brisa le silence. Le roux lui tendit le bracelet et la jeune femme le regarda tout en le tenant dans ses doigts. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres mais s'effaça rapidement.

Mais Cyril n'eut pas le temps de le voir, ses prunelles noisettes fixées sur le signe. En le regardant attentivement, quelques images lui vinrent en tête. Il releva sa tête brusquement et fouilla dans son sac.

- Qu'est ce que tu fais ? demanda Héloïse, interloquée par ce brusque changement.

- Un truc, répondit machinalement Cyril, continuant de chercher quelque chose.

Il sortit finalement un vieux carnet brun, les bordures éraflées. Il prit au passage un crayon et nota quelques mots.

"Caméra", "vidéo", "montage".

Seuls ses trois mots lui parvinrent mais aucun lien ne fut visible. Des mots qui lui semblaient lointain, mais pourtant si proches... 

On toqua à la porte, et les deux protagonistes rangèrent rapidement le collier et le carnet. Héloïse plaça le bijou sous sa cuisse, tandis que Cyril cacha le carnet sous le lit. Il fit mine alors de lacer ses chaussures crottées.

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