Lors des plus douces années de ma vaine existenceJ'ai vécu d'un lys blanc logé dans ma poitrine
Me gorgeant du soleil distillé par la chance
D'avoir croisé des êtres partageant ma doctrine
Fanée par la privation de ses besoins minimes
Ma chétive fleur de lys a perdu sa splendeur
Pleurant ce que j'avais de fierté et d'estime
J'ai récemment appris à situer mon cœur
C'était ce creux profond chantant mon requiem
Qui battait autrefois dans mon glorieux poitrail
Il est bien fastidieux de se bâtir soi-même
Et une seule pièce manquante annule tout le travail
Mais qu'est donc un lys blanc dans une région aride ?
Sans ondée ni lumière pour le tenir en vie
Trahi par ma faiblesse et mes pensées sordides
Je rêve les yeux ouverts d'une porte de sortie
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De la plume d'un lys blanc
PoetryTantôt poèmes , tantôt courtes proses, les textes présentés ici ont pour ressemblance d'avoir été rédigés par la même personne. Bien entendu votre serviteuse, mais également l'une de ses créations. Sulys Irving chérit son passé, navigue sans boussol...