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Chapitre 11 - Lies -

                                                    « Malheureusement je suis malade »

Je déviai mon regard, de ses iris noisette, et m’enfuyais en courant,  laissant un Liam incompréhensif à ma réaction et seul en plein milieux de la rue. J’eu un pincement au cœur de lui infléchir cette douleur.

Bridget avait observé toute la scène. A présent, il fallait que je fuis sa fureur. Les battements de mon cœur s’intensifièrent avec la peur et la vive allure à laquelle je courais. Mes yeux semblaient perdus,  dans l’immensité de l’environnement, et ils ne savaient où se fixer.

Après quelques minutes de course et d’effroi je me réfugiai dans un bar, bien loin de l’endroit passé. Mon stress redescendit progressivement en voyant de réconfortantes personnes autour des tables environnantes. Je m’assis à une table pour deux.

J’essayai de cacher l’expression effrayée de mon visage en baissant ma tête vers le sol.  Mes mains cessèrent peu à peu de trembler. Cet endroit semblait rassurant, et j’eu même un petit sourire qui se dessina sur mon visage, en écoutant la discussion d’un groupe de jeunes filles. Elles parlaient des garçons, du lycée et des différents problèmes de la vie.

Je les écoutais attentivement, lorsque mon attention fut troublée.

Je ressentis un souffle effleuré ma nuque et me provoquant des millions de frissons dans le dos.

La scène rassurante à laquelle j’assistais disparut par la reprise d’une peur effroyable.

Bridget : Alors comme sa on me dénonce ! Ah ouais !

Elle me glissait ces quelques mots près de mon oreille en restant discrète face au monde alentour.

Au son de sa voix je restais bouche bée. Toutes les situations horribles qui m’étaient arrivées reprirent le dessus sur mon esprit et je n’osai imaginer les évènements suivants.

Malgré ceci nous étions dans un lieu public et elle ne pouvait rien m’infliger.

Moi : Sort de ma vie !

Bridget : Non. C’est toi qui va sortir de la mienne. Je t’avais averti ! Je ne veux plus que tu parles aux boys !

Moi : Pourquoi ?!

Bridget : Car ils savent trop de chose. Et ... NON ! Tu n’as rien à savoir. Tout ce que tu fois faire c’est partir.

Un sentiment étrange pris le dessus sur mes paroles.

Cet endroit envahi de monde, me protégeait et me donnait de la force.

Et si je voulais vivre, il fallait que je me batte. Il fallait que j’arrête de me soumettre à ses désirs même si la peur m’envahissait à chacun de ses regards.  La vie est faite pour se battre et pour en ressortir plus fort. Ces situations qui m’arrivent depuis ces trois jours sont dans le but de me rendre plus forte et non le contraire. Quelques fois ces moments sont très dures à faire face. Mais si tu es là, c’est que tu le mérites. Et que tu mérites de connaitre le sens de ta vie.

Moi : Je ne suis pas l’esclave de tes désirs ! Tu devrais te soigner car tu as des problèmes !!!