Chapitre 15.

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« Si le destin avait décidé de nous rencontrer, nous nous serions quand même  connu, mais dune autre manière et à travers une autre vie ... »

Il m’offrit un baisé sur une de mes joues innocentes. Mon souffle se coupa quelques secondes au profit de celui de Liam qui effleurait chaque trait de mon visage. On aurait pu entendre les battements de mon cœur à plusieurs centaines de mètre, tellement ils étaient puissants et rapides.

Puis les douces lèvres de Liam se décolèrent délicatement d’une de mes joues, et sans dire un mot il s’éloigna progressivement de mon être et prit soin de refermer la porte derrière lui.

Je restais sans voix face aux deux réactions complètement opposées de Liam. Je me laissai tomber sur le lit, observant la blancheur du plafond. 

Nous étions déjà Vendredi. Cela faisait maintenant cinq jours que je suis arrivée dans ce monde … Etrange. Mais je suis chanceuse … Chanceuse d’avoir trouvé des amies qui sont attachés à moi. Car ce genre de chose est précieux …. Malheureusement, je ne l’ai pas compris assez tôt, puisque j’ai perdu l’amitié et les sentiments d’une personne. La première personne qui était là pour moi. Ce petit blondinet, ne veut sortir de mon esprit …

Je fermais mes yeux, en me forçant à ne pas me laisser submerger par une triste douleur. Ce sentiment d’oubli par la personne envers laquelle tu ressens …. Des choses indescriptibles et terrifiantes à la fois.

Je perdis le fil de mes pensées lorsque j’entendis la porte grincer. Je ré ouvris mes lourdes paupières et me relevai afin de voir qui était rentrée dans la pièce.

Mon visage perdit toute forme de tristesse lorsque j’aperçus Louis  à l’emballement de la porte. Il arborait toujours un sourire parfait qui illuminait son visage. A chaque fois que mon regard se tournait vers lui, je voyais un garçon rieur, déconneur et attachant qui croque la vie à pleine dents. Mais d’un autre côté , je percevais un garçon étrange qui ne ressemble à personne dans ce monde.

Louis : Hey !! Je te dérange ?!

Moi : Non non .

A chaque regard posé sur Louis, je ne pouvais contenir un joyeux sourire qui apparaissait sur mon visage. Sa frimousse me faisait rire et me rendait heureuse en quelques secondes, sans savoir pourquoi.

Louis : ça te dit de visiter Londres ?! Avec un magnifique garçon.

Moi : Bien sûr ! Mais tu aurais pu enlever «  magnifique », je pense que c’était de trop. (Le taquinais-je).

Louis ne fut pas surprit de ma réponse et je ne fus pas surprit de sa réaction. Ce dernier se jeta sur moi, de peur je me mis en boule mais ce fut trop tard. Louis m’attrapa et me fit des chatouilles sur mon ventre sensible. Je le suppliais d’arrêter ce supplice.

Mon visage était illuminé d’un sourire constant, le fou rire me prit et je n’arrivais pas à m’arrêter. Mon rire, qui laissait apparaitre une forme de joie extrême, se retrouva, de même, sur le visage de Louis. Nous restions quelques minutes dans cette situation,  puis nous tombâmes d’épuisement sur le lit. Nos deux corps étaient à présent allongés sur le lit de Liam, fatigués par ce soudain fou rire.

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