Chapitre 35.

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                              « Etait-elle réelle ? Ou était-ce mon imagination que me défiait »

Son visage était sombre et il laissait transparaitre une angoisse intense. De plus dans son regard il mettait tout l'amour qu'il avait pour moi. Mais pourquoi ? Il savait une chose extrêmement importante sur mon futur. Il le savait depuis le début. Mais cette lettre lui apprenait que cette chose se rapprochait rapidement de moi. Et je pus deviner que c'était quelque chose d’affreux.

Zayn : Cette lettre ne t'est pas adressée … Il y a eu une erreur.

Moi : Zayn là moi !

Zayn : Non ! Je … Je la garde …. Je la redonnerais à son propriétaire.

Sans un dernier regard, il retourna dans sa chambre et s'y enferma. Son attitude me laissait perplexe.

Niall : ça va mieux ?

Moi : Oui.

Niall : Tu m'as fait peur !

Le jeune homme me serrait fortement dans ses bras tout en me baisant  légèrement le front. Malgré sa tendresse, je n'étais pas rassurée. Le regard sombre et effroyable de Zayn hantait à présent mon esprit. Je voulais me convaincre de la vérité de ces paroles mais je n'y arrivais pas.

Niall : Bon ! Moi je vais devoir m'habiller ! Tu viens ?

Moi : Je pense que je vais faire un tour dans le jardin, j'ai besoin de sortir en ce moment !

Niall : Comme tu voudras , à tout à l'heure alors et ne t'échappe pas !

Moi : Plus jamais ! Et une dernière chose : Range la chambre !!

Niall : Tu ne peux pas me faire ça …..

Moi : Bien sûr que si !

Niall : Démon !

Moi : S’il te plait arrête de m’appeler comme ça. Ça me glace le sang.

Niall : Okais rosée du matin  !

Je descendis joyeusement les escaliers en lui criant ces quelques mots : Je t'aime Niall !

Il accourut à mes côtés à toute vitesse et me retourna le compliment : Je t'aime aussi à la folie Cooper.

Ce moment de tendresse et d'amour me faisait oublier l'évènement précédent.

Je parcourais les différentes pièces du Rez-De -Chaussé mais il était désert. Je devins quelque peu rassurée par l'absence des autres habitants car j'angoissais à l'approche de leur réaction.

Le beau temps m'entrainait gaiement dans le jardin. Je m'allongeais près de la piscine sur un transat. Les rayons du soleil se posaient sur ma figure pâle. Cela faisait plus d'une semaine que je ne m'étais exposée à la lumière du jour. Et d’ailleurs, j'aurais cru qu'il s'était passé des mois entre ce jour et la semaine dernière. Ces moments ont été si épouvantables.

Je commençais à m'assoupir lorsque des chatouillis se firent ressentir à la base de ma jambe. Mes paupières s'ouvrirent immédiatement et mes iris s'orientèrent vers l'auteur de l'action. Je fus étonnée par ma découverte. Un jeune chaton, se tenait là, tout près de moi. Il était si petit. Lorsqu’il me regardait je fondais sur sa bouille d’ange. Ses yeux noirs légèrement globuleux m’attendrissaient énormément. De plus j’aimais beaucoup son pelage grisâtre avec quelque tache blanche.

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