Chapitre 47

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« Je sais très bien que James n'aime que toi. »

Kate : Comment connais-tu mon frère ?

Je levais doucement ma tête des genoux de James et me redressa. Je m'assis un peu plus loin, sur un tapis de mousse très confortable. James m'observais sans rien dire.

Moi : Je connais le monde des humains et … Ton frère … est un ami à moi.

Je jetais un coup d'œil à James. Mais je n'arrivais à croiser son regard. Je fixai honteusement le sol. Mes mains jouaient nerveusement entre elles.

Kate : Bon … assez entendu. Je vais aller chercher du petit bois pour le feu de ce soir. Surtout ne bougez pas.

Kate s'éloigna à une allure vive du camp. Le soleil commençait à se coucher et une petite brise fraiche me fit frissonner. La nuit était proche. Le gazouillis des oiseaux disparut et tous les animaux rentrèrent dans leur abri. Le silence devint maitre du lieu. Seul le vent glissant sous les feuilles des arbres entamait sa délicate mélodie.

James se leva promptement et se rapprocha de moi. Il se tenait debout, devant moi et attendait une place libre à mes côté. Mais je ne me poussais pas. Il poussa un soupire.

Moi : James laisse-moi s'il te plait.

James : Ne me dis pas que c'est à cause de ce qu'elle t'a dit ?

Moi : Laisse-moi tranquille.

James : Cooper !

Moi : Oui ! Eh ben alors !!

James : Sois pas stupide !!

Moi : Si. Laisse-moi.

James retourna à sa place et ne me quitta des yeux jusqu'au retour de Kate.

Deux heures étaient passées. Kate alluma le feu et nous nous installâmes autour de lui. Un silence pesant habitait le camp.

La jeune femme fit cuire un lapin. Les traces de sang sur l'herbe me rappelaient un mauvais moment. Et je me forçais à manger ce pauvre animal.

Ensuite nous nous couchâmes sur la mousse. Kate s'endormit aussitôt. Mais James et moi peinâmes à trouver le sommeil. De plus, un vent glacial s'installa sur le camp et le feu s'éteignit. Mes pieds étaient gelés et tout mon corps grelotait. J'avais peur et extrêmement froid dans cette forêt. Et puis je me sentais plus seul que jamais. Je pensais à mes amies. Que se passait-il dans le monde des humains ? J'aimerais tant le savoir. Et j'aimerais tant les revoir. J'ai tant besoin de leur force.

Des bruits de pas, se dirigeant vers moi, perturbèrent mes pensées. Une branche craqua. Une main vint se poser sur mon épaule et je sursautai.

James : Shut. Ce n'est que moi.

Moi : Sors James.

Il ne m'écoutait pas, bien au contraire. Il s'allongea à mes côtés. Mais têtu comme je suis, je me tournai de l'autre côté. Alors il colla son torse contre mon dos et entoura ses bras autour de moi. Je me débattais quelque peu.

James : Arrête Cooper. Tu es gelée !

Finalement je me stoppais. Il me saisit une main et la glissa dans la sienne.

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