Chapitre 33.

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                            « En l'espace d'un instant je crus l'avoir perdu . À jamais. »

Il avait donc compris que c'était moi.

Il positionna délicatement ses mains sur ma capuche et la laissa tomber sur mon dos. Mon visage était à découvert. Je relevai ma tête et encrai mes iris dans les siens.

Moi : Et toi que fais-tu ici tous les soirs ??

Zayn : Cela ne te regarde pas. Tu ne devrais pas venir ici.

Moi : Si je n'avais pas découvert ton rituel, tu ne m'en aurais jamais parlé.

Zayn : Je ne veux pas te mêler à mes problèmes. Tu en as déjà assez comme ça.

La figure du jeune homme s'assombrit et je perçus son mal être. Les traits de son visage le trahissaient et laissaient transparaitre sa colère. Je sentais que ma présence le dérangeait. Il ne voulait l'aide de personne … et encore moins de moi. Mais au plus profond de lui son âme appelait « à l'aide ». Et ma venue engendrait dans l'esprit de Zayn une pointe d'allégresse. Mais il n'osait se l'avouer.

Toujours sous l'emprise de la colère, il détourna son regard du mien et l'orienta vers l'horizon.

Zayn : Il faut que tu rentres.

Moi : NON ! Je sais ce que tu feras lorsque je serais parti.

Zayn : Et qu'est-ce que ça peut te faire ??!!!!

Moi : DU MAL ! Ça me fait mal de te voir dans cet état-là !

Zayn : Occupe-toi de ton mal être au lieu du mien, tu en as plus besoin.

Zayn m'avait touché droit au cœur. Les mots qu'il avait employés me transperçaient la poitrine. Le jeune homme avait effleuré un point sensible. Il le remarqua mais ne s'excusa pas. Alors je mis en pratique ce que Liam m'avait fait prendre conscience.

Moi : J'ai compris ce matin de l'erreur que j'avais commise …. Je me suis fait du mal et j'ai cru y rester …. Alors que la vie vaut d'être vécu.

Zayn : je n’ai pas besoin d'entendre cette phrase niaise.

Moi : Il n'y a que les amis qui peuvent te sortir de là.

Zayn : Je ne veux pas que tu m'aides ! SORT !

A travers son attitude je me voyais. Je percevais parfaitement les sentiments de mal être que j'avais vécu et ce que je vivais encore ….

Et je savais que je ne devais pas abandonner. Son attitude ne me choquait pas et sa situation ne me paressait pas insurmontable. Ces quelques mots avaient heurté mon cœur mais je me m'efforçais à penser qu'ils étaient dits sous la colère. J'espérais qu'ils n'étaient qu'un malentendu.

Zayn se refermait chaque secondes de plus sur lui-même.

Il bougeait incessamment autour du lieu où nous nous trouvions. Il n’attendait qu'une chose, que je parte …. Afin qu'il prenne sa drogue.

Son attitude montrait le début du manque des substances nocives qu'il avait l'habitude de prendre.

Mais je ne le laisserais pas faire.

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