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Chapitre 31.

! Quelques éléments du chapitre peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes ! 

« Seules les personnes qui nous aiment pourront vraiment nous aider à briser les chaines. »

Je baissais la tête en direction du sol. Je devins terriblement anxieuse et mon stress était incessant. Mes mains moites jouaient péniblement entre elles comme signe de distraction. J'évitais inlassablement le regard de Zayn.

Depuis la conversation inachevée d’hier, un malaise c'était formé entre nous. Un malaise qui m'affligeait et me tourmentait.

Et par l'attitude qu'il prit lorsqu'il s'assit à mes côtés, je ne puis croire à une fin de conversation satisfaisante. Il s'était étrangement positionné au bout du banc, laissant un énorme vide entre nos deux corps, alors qu'à son habitude il était beaucoup plus proche de moi. Ensuite son regard fuyant était semblable au mien. Il évitait tout contact avec moi et il voulait finir cette conversation au plus vite.

Brusquement, Zayn d'un ton grave prit la parole.

Zayn : Tu dois arrêter de penser à ton passé ! Focalise-toi sur ton présent !

Moi : C'est complètement absurde ! Tu sais très bien que ….

Zayn : Je n'ai pas besoin de m'expliquer ! Je dois juste te dire de faire attention, c’est tout.

Moi : Que caches-tu derrière ces mots ?! Quels sont leur sens véritable ?

Les phrases impératives du jeune homme me choquèrent. Il les avait dite si brutalement qu'elles raisonnaient à présent, douloureusement, dans mon esprit. Mais la phrase qui suivit était d'un degré de souffrance beaucoup plus élevée que les précédentes.

Zayn : Nous devons tout arrêter !

L'incompréhension totale de cette dernière phrase et les arguments précédents me firent taire. Je pense que dans la profondeur de mon âme, ces paroles avaient un sens. Mais je me refusais à me l'avouer. Je me refusais à souffrir. Malheureusement, la souffrance était bien présente dans le discours de l'adolescent. Et je l'aperçus trop tard.

Sans aucune autre parole et sans un seul regard posé sur ma personne, Zayn se leva et partit comme si notre discussion n'avait eu lieu. Ne voulant laisser une seconde fois nos discussions en suspens, je le saisis assez rapidement par poignet.

Moi : Ne me laisse pas ….

Le jeune homme se retourna soudainement, afin de me faire face. Son visage était sombre et ses traits à l'habitude joyeux en ma présence, se firent tristes. Il colla d'un geste de désir désespéré son front contre le mien.

Je fus surprise mais ne rechignais point.

Moi : Pourquoi veux tu t'éloigner de moi ! Cette idée m'est invraisemblable !

Zayn : Des sentiments envers toi se développe à un degré qui m'est impossible.

Je lâchais instantanément la force qui nous reliait et il s'enfuyait dans le parc.

Je le regardais longuement s'éloigner. Après sa déclaration aucune émotion ne me submergea. Je n'étais pas étonné par son discours mais .... Je semblais tout de même chamboulée.