Chapitre 42

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« Gémir sur un malheur passé, c'est le moyen le plus sûr d’en attirer un autre »

Pour moi cet homme était devenu le père paternel qui me manquait.

Il nous fit signe de rentrer et nous nous introduisîmes dans cette gigantesque et somptueuse demeure. Nous étions émerveillées par la décoration baroque présente dans chaque pièce. Différente tonalité de marron apparaissait dans chaque pièce. Des poutres géantes soutenaient le toit et de dizaine de vieux meubles de l'époque classique décoraient ce lieu. Mais cette couleur assombrissait la demeure et les fenêtres manquaient.

Après seulement quelque minute nous pûmes nous habituer à cette obscurité et découvrir les joyaux de ce lieu.

Il y avait une multitude de grimoire dans chaque pièce recouvert par un amas de poussière. Les meubles étaient imposants. Dans les chambres seulement un lit deux places et une grande armoire étaient présents et remplissait la pièce pourtant grande. Notre visite se finissait dans l'immense pièce principale. En termes de mesure et de style j'aurais pu la comparer à une église baroque, mais aucun objet de croyance n'était présent. La voute, très haute de plusieurs mètre, provoquait un sentiment de grandeur et de liberté. Je ressentais ces mêmes sentiments dans un autre vaste espace où un dôme recouvert de vitre laissait passer la seul lumière de toute la bâtisse. En effet, les vitres n'étaient pas abondante et étaient positionnées à plusieurs mètre du sol, d'où l'infime lumière de chaque pièce.

Nous avançâmes lentement dans l'immense pièce principale. Plus loin devant moi un hôtel était dressé. Un bureau en bois brut y était disposé et des dizaines d'étagères de la même couleur, remplies de livres, étaient collées contre les murs en béton. Un homme debout devant son bureau nous regardait sérieusement. Au fil des mètres qui me rejoignaient à lui, son regard déstabilisant, me mettait mal à l'aise. Je tentais alors de détourner sa personne en observant le mobilier assez Veillot.

Alors que je regardais cet homme intriguant, il fit un signe à notre guide qui accourut aussitôt vers lui. James en profita pour me questionner :

James : Tu le connais, notre guide ?

Moi : Oui. On peut dire qu'il m'a protégé durant mon enfance.

James : Comment s'appelle-t-il ?

Moi : Luke.

L'homme revint assez rapidement et emmena James se faire soigner. Plus tôt dans l'après-midi, il s'était légèrement entaillé le coude. 

Après leur départ, je n'osais bouger. L'homme distinguant mon mal être, me demanda gentiment de le rejoindre. Je fus surprise par le son de sa voix. Elle était semblable à celle de Liam.

Je m'approchai lentement et peureusement de son hôtel. J'observais les différents objets de son bureau. Aucun d’eux ne m’était familier.

L'homme : Alors, dis-moi comment es-tu parvenue ici ?

Moi : C'est très long à expliquer !

L'homme : Personne depuis que je me suis installé ici n’a découvert ce lieu. J'ai verrouillé toute les entrées possibles dans le seul but que personne ne puisse rentrer Sauf à une exception. Et je pense que tu es cette exception.

Moi : Si je suis là c'est que j'ai besoin de l'aide de quelqu'un. Je … Je dois retrouver mon père pour qu'il m'aide à comprendre mon passé et à affronter le futur. Car je suis actuellement en danger et je ne sais pas encore pour quelle raison. On m'a donné quelque explication mais c'est encore très flou pour moi.

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