Chapitre 17.

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                      « Mon cœur s’accéléra .. Je suivis les traces de sang .  Il était là. »

Zayn suivit le chemin de mon regard et aperçus Louis.

Zayn : Putain de merde !

Il se dirigea vers Louis et lui saisit fortement le tee-shirt si bien qu’il réussit à le faire décoller légèrement du sol. J’étais très surprise.

Zayn : Sort tout de suite d’ici ! Immédiatement.

Louis se résolue à sortir de la pièce. Zayn le suivit à la trace en jetant un coup d’œil à Liam. Puis Liam se pencha vers le lit.

Liam : Tu vas bien ?

Moi : Euh, oui. Tout va bien.

Je lui adressai un visage perdu et déboussolée, qu’il remarqua tout de suite.

Il posa sa main sur mon épaule. Je fus étonnée mais je ne bougeais pas, appuyant mon regard sur la porte de la salle de bain.

Liam : Tu es sûr parce que ...

Moi : Je vais bien Liam. Il … Il faut que tu me laisses … Pour que je me prépare …. Pour ce soir.

J’attendis son consentement et lorsque mon épaule fut libérée, de toute présence, je m’empressai de m’introduire dans la salle de bain en prenant le soin de m’enfermer à clé.

A présent, j’étais seul avec moi-même. Je calmai ma respiration, saccadée, en soufflant et inspirant plusieurs fois, jusqu’à pouvoir réfléchir calmement sur la situation.

Je me postai devant le miroir et m’appuyai sur le lavabo.  Je m’observais dans cette vitre, reflétant mon être complètement apeuré.  Je dirigeai, incertaine, mes doigts sur l’activation du robinet et m’éclaboussai le visage, d’une eau glacée.

Mon esprit, revint à lui et je fis face à mon reflet dans le miroir.  Je scrutais l’intégralité de ma frimousse, tellement innocente.    

Mais que m’arrive-t-il ? Qui suis-je pour être confrontée à ces évènements étranges, définitivement irréel.

Pourquoi suis-je cette fille, sans parents, sans enfance, sans histoire !!

Comment ai-je pu hériter d’une vie pareille ?! Pourquoi j’ai l’impression que les gens autour de moi en sachent plus que moi-même ?  

Tellement de questions sans réponse, encore une fois.

Je restais plusieurs minutes face à ce miroir en me questionnant.

Je perdis patience par l’absence de réponse et ouvris brusquement la porte de la salle de bain.

A ma plus grande surprise, Liam n’occupait plus sa chambre. Un sentiment de vide s’introduit dans cette pièce.

Je me ressaisi, pensant que je n’avais plus qu’une dizaine de minutes pour me changer.

En passant devant l’armoire, un objet commun à mes yeux détourna mon attention. Sur le lit de Liam était posé son ordinateur personnel, celui qui m’avait apporté un léger conflit auparavant. Malgré cette mésaventure,

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