Chapitre 3 - Ce sourire qui te rend accro à celui qui l'a provoquée -

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« Il me fit un sourire. Ce sourire qui engendre une montée d’adrénaline et qui te rend accro à celui qui l’a provoquée. »

Bridget se leva d’un coup et sans dire un mot et raccrocha brusquement le téléphone. Je la regardais bouche bée, la dévisageant de son geste étrange.

Bridget : Pourquoi tu n’as pas raccroché le téléphone ? !

Moi : Je suis désolé mais … EUH  ….

Bridget baissa les yeux. Ses pupilles étaient humides. Elle soupira un brin énervée,  encra ses yeux dans les miens puis avec un sourire forcé elle me dit : 

Bridget : Désolé, c’est de ma faute, je ne voulais pas m’énerver.

Elle retourna s’asseoir, encore un peu tremblante de la situation passé.

Je restais quelques minutes debout, à ses côtés ne sachant que dire, ne comprenant pas grand-chose. Et enfin je me décidai à la rejoindre à ses coté, sur le canapé.  Mon arrivée en tant qu’amie  était encore fraiche et je ne voulais pas trop prendre partit de ce qui s’était déroulé. Mais peut-être devrais-je essayer de comprendre. Une amie ferait ça non ?

Moi : Dis …. Dis- moi …. Qui était-ce ? 

Je vis une larme coulée sur sa joue pale.

Moi : Oh non je ne voulais pas te faire pleurer.

Bridget : Un jour ou l’autre le passé resurgie.

Elle essuya la goutte descendu jusqu’au bord de son menton et qui  avait  fait dégouliné une partie de son mascara.

Moi : Tu sais … Je … Je n’ai pas l’habitude d’être dans ce genre de situation …

Je ne sais pas trop quoi dire … Tu sais-je … Euh … 

Bridget se jeta dans mes bras laissant ma phrase en suspens. Je retins mon souffle quelques secondes surprises de la situation. A présent elle pleurait dans mes bras. Je sentis un Amat de goutte dégoulinant, tel une cascade, sur mon dos glacé.  

Bridget : Au moins toi tu es là. Et je t’en remercie. 

J’analysai sa phrase pendant quelques minutes mais stoppai ma réflexion ne trouvant aucune réponse à son énigme.

------------------   20h30 -------------------

Après avoir déballé pendant plus de 5 heures des cartons, Bridget m’a fait sortir afin de découvrir la ville. Je dévoilais petit à petit ma personnalité à Bridget lui montrant une fille joyeuse et un peu fofolle sur les bords. Elle était surprise par ce changement de personnalité mais je lui expliquais que j’avais du mal au début d’une relation que ce soit d’amitié ou d’amour … Mon adaptation était, disons, assez lente et durant cette phase, c’était ma timidité qui me dominait. Je rêvais en silence d’être cette fille enjouée, au premier regard, d’une nouvelle amitié.

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