Elle venait de se réveiller; du moins elle l'était depuis le moment où sa mère avait révélé les actions quotidiennes du doyen de la famille Akabane. Nishinoya en restait ébahi tandis que la blessée se redressait pour s'assoir au bord de son lit avant que sa mère ne la force à rester en place.
« Ça va; maman, je suis juste fatiguée, t'inquiète pas.. » soufflait elle alors que sa mère la recouchait.
Sa mère étant aussi têtue qu'elle; Kohaku n'avait pas insisté plus longtemps pour ne pas avoir à l'énerver alors qu'elle venait de grandement l'inquiéter. Le libero n'osait rien dire; ni demander, de peur de blesser une des deux Akabane.
« Tu vas bien; je vais aller rassurer ta sœur et ton frère; fais attention à ce qu'elle fasse pas n'importe quoi, s'il te plaît. » la doyenne des Akabane s'adressait à Nishinoya pour la seconde partie de ses paroles; auxquelles il avait répondu par un hochement de tête avant de venir s'assoir sur une des chaises présentes pour les visiteurs.
Désormais plus qu'eux deux, seuls dans cette pièce si grande, le silence y régnait. Il était lourd et pesant, mais aucun des deux lycéens n'osait le briser. Ceci avait duré seulement deux minutes, deux longues minutes jusqu'a ce que Kohaku ne prenne la parole.
« Oublies ce qu'elle a dit; si je ne te l'ai pas dit c'est que c'était pas grave, hein, y'a pire dans le monde, au moins c'est pas comme si j'avais une vie horrible avec tout ce que j'ai. » elle regardait le plafond tout en s'exprimant.
« Tu peux pas dire que quelques chose comme ça n'est pas grave. T'es quand même à l'hôpital là. Tu devrais porter plainte, ou je sais pas, appeler les gens pour les enfants maltraités là, ou... partir? Tu l'as bien fait une fois chez Yuna. »
« Si mon père tombe ma soeur tombera aussi. Ma mère est pas assez forte, et mon frère a encore besoin d'avoir deux parents. A pas le choix, puis je t'ai dis; c'est pas grave j'ai réussi à vivre comme ça jusqu'à maintenant alors ça va. »
« Mais Koha! »
« Chacun ses faiblesses d'accord?! La mienne c'est mon père. La tienne c'est ta façon abrutie de prendre des décisions trop rapidement. » elle fit semblant de tousser à la fin de sa phrase pour étouffer un prénom. « Yachi. »A l'entente de cette reproche injustifiée le libero grimaça avant de reprendre la parole d'un ton supérieur.
« Jalouse. »
« Abruti. »
« Jalouse. »
« Même pas. Abruti. »
« Tu sais jamais ce que tu veux. »
« T'es trop con pour le deviner. »
« Jalouse, et en plus prétentieuse. »
« Parce que tu connais ce mot? Tête de bite. »
« T'es juste jalouse de ma beauté supérieure, elle attire beaucoup de filles tu sais? »
« T'es sérieux? Qui ça encore? » elle levait les yeux au ciel.
« Tu vois. Jalouse. »
« Gnagnagna. J'entends pas les rageux. »
« Plus rien a redire, j'ai gagné. »Nishinoya croisait les bras sur son torse, arborant un sourire fier d'avoir réussi à clouer le bec à la plus petite tandis que cette dernière venait de lui lancer son coussin à la figure.
« Et en plus mauvaise joueuse! À quel moment j'ai pu ressentir quoi que ce soit pour toi en fait? »
« A quel moment? Oh je sais pas; peut être quand t'as découvert que j'étais une perfection incarnée? »
« Quelle erreur, dans quelle merde je me suis foutu encore.. »
« Sois heureux, la grande Kohaku Akabane est demandée par beaucoup d'homme tu sais? »
« Qui ça? Quel homme? C'est un grand je suis sur. Tous des enfoirés ces titans. »
« Calmes toi Eren. »
« Je vais tous les tuer. »
« Jaloux. »
« Et fier contrairement à une certaine personne de petite taille. »
« Arrrrgh! Ta maman qui s'appelle Cordelia. »
« ON A DIT PAS LES MAMANS! »La rousse se mit à rire suite au cri que venait d'exprimer Nishinoya. Lui aussi, il avait rit de bon cœur avec elle avant de reprendre le sérieux qu'il avait arboré avec la mère de l'hospitalisée.
« Plus sérieusement Koha... Tu devrais vraiment songer à partir de chez toi. Au moins jusqu'à ce qu'on finisse le lycée, que tu puisses avoir un moment tranquille une fois dans ta vie. Si tu peux pas retourner chez Yuna tu peux venir chez moi si tu veux. Mes parents diront pas non si je leur raconte. »
« Je vais gêner. »
« Jamais, surtout avec ta taille. »
« Taggle; je fais quatre centimètres de moins que toi. »
« MWAHAHAHAHAH. Bref. Fais moi plaisir s'il te plaît. »
« Me prend pas par les sentiments. »
« S'iiiiil teeeee plaaaaît ma Kohaku chérie d'amouuuureuuuuh que j'aime autant que le volley! »
« C'EST ENCORE MOINS CRÉDIBLE! »Le libero vint prendre la rousse dans ses bras pour l'y serrer fort; tout en s'amusant à frotter sa joue contre la sienne.
« S'il te plaaaaaaaait, c'était marrant en plus l'autre soir, aalleeeeeez! »
« Désespérant... »
« Kohaaaaaakuuuuuuuu! »
« Lâches moi s'il te plaît, ce serait gênant que ma mère voit ça... »
« Alors dis ooooooooui! »
« OUI C'EST BON OUI! » criait elle hâtivement en voyant la porte s'ouvrir, laissant place à la mère Akabane.
« Oh. Alors ça va mieux! »
« Madame. Je vais m'occuper de Kohaku, elle va venir habiter chez moi! » exclamait Nishinoya en levant le poing en l'air; assez déterminé, avec quelques étoiles dans le regard.
« Mais qu'est ce que- Yuna pourrait peut être.. »
« Laisses parler Les grands Koha. »
« PETIT FILS DE PUTE. »
« PAS LES MAMANS. »
« PAS MES CONSŒURS PARENTS D'ENFANT MAL ÉLEVÉS, KOHAKU TON LANGAGE! »
« Atchiii, pardon j'ai rien dis.. »
« Oh mon dieu LA Kohaku Akabane se soumet face à une autorité; choquant. »
« Je vais t'en mettre une tu vas voir la soumission oui, p'tite bite. »
« TU L'AS PAS VUE TU PEUX PAS SAVOIR D'ABORD. »
« LE LANGAGE. Les enfants de nos jours, tous aussi mal élevés les uns que les autres! Franchement si- » elle se fit couper par Kohaku.
« Chui ta fille m'man c'est de ta faute. »
« Ta gueule ma fille, je parle. Ah. Bah je sais plus ce que je voulais dire.. » la mère de Kohaku n'avait pas haussé le ton, au contraire, elle gardait toujours la même voix aussi calme et posée.
« Normal, t'as dépassé un certain âge on peut te le pardonner... »
« Elle a niqué le respect. »
« T'as de la chance d'être pas bien. Sinon je t'en aurais mit une. »
« Merci seigneur Marie Joseph. » la jeune fille soupirait, pour calmer son rire qui ne cessait de faire apparition à chacune de leurs paroles.Leur discussion avait su annihiler toute émotions négatives qui pouvait être généré par cet accident qui avait perturbé leur quotidien. Vu que rien n'était grave du côté de la jeune fille; elle avait pu sortir du bâtiment ce jour même. Mais ce n'était pas pour autant que le libéro la quittait des yeux, au contraire. Il l'avait accompagné jusqu'à chez elle, accompagné de sa mère, afin de l'assister pour faire ses valises.
Oui, même si elle n'était pas rassurée à l'idée que sa fille allait se trouvait chez lui, elle préférait ça plutôt que de la voir encore et encore souffrir chaque soir en rentrant de son entraînement quotidien. En plus, c'était pas comme si elle déménageait à l'autre bout du monde, elle allait se trouver seulement quelques rues plus loin...
Ainsi, elle pourra enfin rentrer chez elle sereinement sans avoir la crainte de recevoir de nombreux coups, ce qui pourrait lui permettre d'avoir une vie un peu plus heureuse et surtout, pouvoir la laisser se concentrer sur ses passions et ses études.
Après tout, ils n'allaient pas tarder à débuter de nouvelles hostilités avec leurs ennemis préférés.
Un match amical contre les chats était organisé, la guerre des poubelles allait enfin pouvoir reprendre; qui allait remporter la victoire cette fois ci?
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The Guardians Deity.
أدب الهواة[Fanfiction Haikyuu, Nishinoya x Oc] Franchement...Je ne sais pas comment résumer cette FanFiction, tout simplement parce que c'est parti d'un coup, les idées sont venues, je notais, ça donnera ce que ça donnera. Je ne sais même pas faire un titre c...