The Guardians Deity.

.-*Chapitre N°3*-.

Le brun regarda de gauche à droite afin d'essayer d'apercevoir la jeune fille de loin, mais rien. Elle était déjà partie. Le libéro mit le sac sur son dos et alla prendre le sien avant de sortir, ainsi que Yachi, de la salle de cours. Hinata ne posa pas de question sur le pourquoi du comment Yachi se trouvait dans la classe des premières, par simple fait qu'il s'inquiétait au sujet de la rousse qui s'était enfuie en courant. Les trois lycéens se dirigèrent vers les vestiaires du club de Volley, en espérant y trouver celle qu'ils cherchaient afin d'avoir des explications et pouvoir lui rendre, bien évidemment, son sac de cours. Mais aucun signe de sa présence.Légèrement en retard, ils allèrent vite se changer et, en même temps, essayaient d'envoyer quelques messages à Kohaku.

De: Hinata
A: Kohaku
Kohaku-san!T'es où? T'as oublié ton sac devant la salle.
-lu à 18:11-

De: Nishinoya
A: Kohaku
Koha,Koha, ça va pas? C'est d'ma faute? Shôyô m'a dit que tu t'étais enfuie juste avant d'entrer dans la 2-3...;-;
-lu à 18:11-

Elle lisait les messages mais n'y répondait pas. Nishinoya ainsi qu'Hinata lâchèrent leur portable afin de vaquer à leur entraînement sous les yeux des deux manager et deux coach.

Pendant ce temps là, Kohaku était rentrée chez elle. Elle ne savait pas pourquoi, pourquoi cela l'affectait autant. Pourquoi, elle avait encore cette image dans la tête et qui ne voulait en sortir.Pourtant, elle voudrait penser à tout sauf à ça. Se posant des dizaines de questions sur leur relation, ce qu'il s'était passé,elle sortit de ses pensées lorsqu'elle entendit la porte de sa chambre s'ouvrir et ainsi laisser place à son père qui semblait assez énervé dès son retour de travail.

«-Non, papa. Pas aujourd'hui s'il-...»

Elle n'eut même pas le temps de lui demander de ne rien faire qu'il l'avait giflé assez fort, au point que sa joue devenue immédiatement aussi rouge que sa chevelure. Kohaku est une lycéenne normale...Qui se fait battre par son père lorsqu'il en a l'envie. Sans même savoir pourquoi, c'était elle qui se prenait les coups. Ni sa grande sœur, ni son petit frère, seulement elle subissait ses coups et sa colère quotidienne.A force, elle avait arrêté de crier, d'appeler sa mère pour qu'elle le stoppe, car de toute façon elle n'y arrivait qu'une foissur dix. En plus d'un léger choc émotionnel, elle avait le droit aux coups donnés par son paternel, qui aurait pensé mieux comme fin de journée.

Jusqu'à 20 heures, les lycéens avaient effectués leur entraînement quotidien, même si le brun à la mèche rebelle n'avait pas la tête à ça. Il avait prit l'habitude de voir sa camarade de classe s'entraîner, râler et s'énerver contre elle même à chaque fois qu'elle ratait quelques chose, ça le faisait sourire au fond. Une fois que tout fut nettoyé et rangé, le libéro se hâtait dans les vestiaires afin de vérifier ses messages. Rien. Seulement le petit'lu' avec l'heure qui indiquait qu'elle avait lu une minute après l'avoir reçu.

De: Nishinoya
A: Kohaku
Kohaku...
-distribué à 20:20-

De: Kohaku
A: Hinata
Hina-kun,j'ai demandé à Yuna de venir me le prendre, elle est censée être devant le lycée, merci de l'avoir pris!:3
-distribué à 20:21-

Le téléphone d'Hinata, lorsqu'il vibra, se trouvait sur le banc de la salle de change. Assez curieux et voulant voir de qui il s'agissait,le libéro prit le portable et lu le message. Effectivement, c'était elle. Il se dépêcha de se rhabiller et prit les deux sacs avant de retourner dehors, devant le lycée, son portable à la main.

De: Nishinoya
A: Kohaku
Je sais que tu lis mes messages Koha. ;-;
-distribué à 20:25-

Elle ne prenait même pas la peine de lire le message. Elle ne voulait pas lui parler, le voir ou encore penser à lui. Elle voulait juste le chasser de ses pensées et avoir autre chose en tête, les messages qu'il lui envoyait ne l'aidait pas. Le fait qu'elle réponde au plus jeune et non à lui le blessait assez, il s'inquiétait et elle l'ignorait. En voyant la brune arriver, il lui fit un petit sourire et en lui tendant le sac qu'elle venait chercher.

«-Dis moi, pourquoi elle est partie aussi vite? Ça lui ressemble pas..T'es sa meilleure amie, tu devrais savoir, non?» demanda le libéro en regardant son portable du coin de l'œil.

«-Non,je vais lui parler quand je l'a verrais.» répondit expressément la jeune fille en prenant rapidement le sac.

En vérité, elle en connaissait déjà la raison. Mais elle ne voulait pas lui dire sans demander l'autorisation à la principale concernée.Après les formalité, l'étudiante retourna voir la rousse pour lui rendre son sac.

De: Nishinoya
A: Kohaku
J'ai dis à Daichi que tu te sentais pas bien, tu viens aux entraînements demain...?
-distribué à 20:40, lu à 22:49-

De: Nishinoya
A: Kohaku
Okay...On verra demain hein...Bonne nuit.. :3
-distribué à 23:30, lu à 00:26-

De: Kohaku
A: Nishinoya
...
-distribué à 1:11-

Dès la réception du message de Koha, le destinataire sauta sur son portable pour voir sa réponse. Il fit une tête déçue en voyant seulement trois petits points, il avait espéré qu'elle lui explique pourquoi tout ça, mais apparemment elle en avait pas l'envie.

De: Nishinoya
A: Kohaku
Je sais pas c'que j'ai fait. >< Désolé, désolé. C'est pour ce matin encore..?
-lu à 1:15-

De: Kohaku
A: Nishinoya
Bonne nuit.
-lu à 1:16-

Tout deux étaient partis se coucher, afin de dormir quand même un minimum pour être en forme pour les cours du lendemain. La nuit fut assez compliqué pour elle, elle n'arrivait même pas à fermer l'œil.

Le lendemain matin, comme toute la semaine, à 7 heures, tout le club de volley se trouvait là. Nishinoya regardait les alentours pour voir si celle à qui il voulait parler depuis la veille allait arriver. Au final, elle venue à l'entraînement. Déjà habillé de façon à pouvoir directement commencer l'échauffement, quand elle entra dans le gymnase elle eut le temps de poser son sac avant de se faire interpeller par Nishinoya même si, par son plus grand regret elle ne voulait lui parler.

«-KOHAAAAAAA!» criait celui qui était à peine plus grand qu'elle.

A vrai dire il se stoppa nettement devant elle en la voyant ainsi. Aujourd'hui, elle portait un pansement à la joue ainsi que des bandages aux niveau de ses bras. Lui même ne savait pas ce qu'elle avait pu faire hier. Écarquillant les yeux à la vu de ses pansements, il lui prit doucement les bras afin de voir de plus près.

«-Tu t'es...?» osait-il demander timidement par peur de la blesser encore une fois.

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Oya oya. 8)
Breuh. Il était rapide à venir c'chapitre la. :))

Il est pas très passionnant je sais, mais bon... Fallait que je l'écrive quand même. o/
(En plus l'ai écris en cours, lawl)

-Ça fait juste une heure que je galère à faire la mise en page..;-;-

Oreuvuèreuuuuuh. :3

Nombre de mots: 1130.