Part.7 - LE DEMENAGEMENT

917 54 9
                                    

Après quelques mois, Eddy commença à se mettre mon père et ma belle-mère à dos. Moi, mes relations commençait à être difficile aussi à ce niveau là, je prenais part du côté de Eddy et je me mettais à dos ma famille sans m'en rendre compte. Et il as fini par perdre son travail. Pourquoi? Parce que certains jours ils n'y allait pas, parce qu'il préférait jouer à sa console et me manipuler.

Nous continuons malgré tout à faire les travaux dans la maison. Nous avions déménagé dans la caravane pour pouvoir rénover la pièce où nous dormions. Un jour mon père m'a appelé, il s'était engueulé avec Eddy, il voulait qu'on parte car s'en était trop pour lui. Et moi aussi je devais partir, nous avions que trois jours. Nous avions donc contacté la propriétaire de la caravane et nous sommes partis avec ainsi que toutes nos affaires.

Nous avions des amis qui habitait pas loin de chez nous alors nous y sommes partis. Ils nous ont vraiment beaucoup aidé, nous avions de l'électricité et aussi internet. Malgré tout ça il était toujours aussi violent, pas devant les autres bien entendu mais quand nous nous retrouvions tous les deux c'était tous le temps la même chose, soit disant je fessais quelque chose de mal. .

Parce qu'il faut savoir aussi c'est qu'il ne mesurer pas sa force. Bien des fois quand il montait dans une colère forte il me disait qu'il ne se rendait pas compte qu'il avait une femme en face de lui. Il aimait le catch et il avait pratiqué certains sport de combat dans le passé. Parfois tout était calme, il jouait à la console et moi je lisais et il se mettais à me parler. Il m'arrivait de ne pas l'entendre car j'étais trop concentré dans mon livre. Il ne répétait pas deux fois, je finissais par prendre un coup de poing dans l'épaule. Il ne prévenais plus, j'étais devenu un jeu. Et il ne s'excusait jamais, enfin très peu; Il s'excusait que quand il voyait qu'il partait beaucoup trop loin, quand il voyait que j'était couverte de bleus et que je saignait. Quand mes bras doublaient de volume. Quand il me frappait par reflex et, c'est ce que chacun de nous ferrais et fait je me couvrais le visage avec les bras, pour me protéger, ça ne le repoussait pas au contraire, il me disait que ça l'énervait encore plus et que ça l'incitai à me frapper plus et encore plus fort. Il m'accusait de lui faire mal aussi, il finissait par avoir mal au poing et aux doigts car à force de me mettre des coups ça finissait par lui faire mal. Et il me frappais encore plus. Quand il en avait marre et qu'il commençait à s'épuiser mon premier reflex était d'aller me soigner et d'aller me regarder dans le miroir. Et là, parfois, il s'en voulais. Il m'obligeais a aller dans ses bras et à lui dire que je lui pardonnais. Et ça, c'était mon quotidien.

VIOLENCE CONJUGALEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant