Part. 21 - LA FIN

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Je suis partie me doucher, j'étais vide. Je ne savais plus quoi penser et je me sentais surtout sale- très sale. Après mettre douchée je suis partie discrètement dans le salon pour voir ce qu'il faisais et bien sûr comme à son habitude il était repartie sur sa console comme si de rien était. Je suis aller au lit sans l'avertir, même si le sommeil ce soir là as eu du mal à m'atteindre.

Le lendemain matin il m'a réveillé tôt et brutalement. J'ai compris ce qu'il me voulait  qu'une fois après avoir émergé. Du "SHIT". Il n'avait plus rien à fumer le pauvre. Alors il était énervé, et c'était à moi de résoudre le problème.  Je vais donc vous raconter comment je faisais ou je devais faire plutôt pour trouver son précieux quand monsieur n'avait plus rien et ne voulais pas s'embêter pour chercher quoi que ce soit. Pour commencer, je fais tout notre répertoire de A à Z. Je dois attendre d'avoir des réponses, la plupart du temps elles sont soit négative ou soit ils ne répondent pas et rarement positive. Mais ce jour là malheureusement pour moi personne n'avait rien. Ses potes voisins non plus forcement et à cette époque là c'était la panne sèche de partout; apparement même les fournisseurs n'avaient rien car il y avait eu une descente de la police et la plupart des consommations de la région avait été sucrée. 

En apprenant ça Eddy était noir de colère, il m'obligea même a aller dans le quartier voisin pour aller frapper aux portes pour lui trouver de quoi fumer. Il m'a poussé dehors et m'a lancé mes chaussures dessus et il m'a dit que je devais revenir qu'une fois qu'il avait de quoi s'enfumer le crâne et que si je revenais sans rien j'allais passer un sale quart d'heure. Je suis donc aller dans le quartier voisin et je me suis mise à faire mine de sonner aux interphone et à parler. De temps en temps je jetais un oeil à la maison pour voir ce qu'il faisais et je me suis rendue compte que depuis que je suis partie il m'observait pour voir si je faisais bien ce qu'il m'avait demandé. Au bout d'un moment j'ai entendu crier et quand je me suis retourné je l'ai vu me faire des signes de mains. En rentrant je lui ai dit que si il voulait je retournait et que quelques allait bien finir par m'ouvrir. Je lui ai caché que au final je n'ai sonné chez personne et je faisais mine de parler car en réalité j'avais beaucoup trop honte d'aller sonner chez les gens pour pouvoir aboutir à ses fins, je ne pouvais pas. Mais il ne voulais rien savoir, tout ce qu'il me dit c'est : "Trop tard, tu as échoué. Je n'ai toujours rien à fumer et tu va le regretter."

Pas un mot de plus, pas un mot de moins. La sanction était déjà là. Sans que je le comprenne, sans que j'ai eue le temps de me prononcer. Comme toutes les autres fois, quand il pétais les plombs, toujours les mêmes coups mais à chaque fois plus fort encore. 

Cette fois-ci il avait attrapé tout ce qui lui passait sous la main. Je crois qu'il m'a tellement fait mal cette fois-ci que je ne me rendais pas compte avec quoi il me frappait, j'étais sonné, à terre puis debout puis encore plus vide à terre, sur son épaule puis contre le mur; trainée par les cheveux et étranglée puis de nouveau à terre. Ma tête ne suivait plus et je commençais à ne plus rien ressentir et à ne plus parler. Dès que j'ouvrais la bouche de toute façon il me faisais comprendre combien ça ne lui plaisais pas. Et comme la première fois le fais que je saigne du nez le fit virer. Mais cette fois ci il continua à me battre, plus fort encore et il hurlait. Ma tête était en train d'exploser, je n'en pouvais plus. Et puis il s'arrêta brusquement et il me dit qu'il allait fumer une cigarette. Je suis restée tout le long assise contre le mur à reprendre mon souffle les yeux fermés. Quelques minutes plus tard il est revenu et s'est agenouillé par terre en me regardant et il me dit "Je vais aller dormir. Réveille moi dans deux heures et avec une surprise. Sinon on remet ça!"

Je suis restée quelques minutes assise au sol puis j'ai ouvert les yeux et j'ai regardé autour de moi. La cuisine était sans dessus dessous et il y avait eu beaucoup de casse. Je me mis à quatre patte difficilement et je traversais la pièce de cette manière; c'est ce qui me faisais le moins mal. Je reconnu le balai qu'il avait cassé en trois sur ma tête,  la perche télescopique en métal qui n'était plus une perche mais deux mini perche à force de m'éclater les bras avec. Je me suis mise à essayer de faire de l'ordre brièvement comme je pouvais et je suis partie chercher un cachet pour le crâne, deux cachets même et je me suis roulée une cigarette. Je suis partie vérifier si Eddy dormait bien et j'ai pris mon téléphone avant de sortir dehors.

Il y as quelques temps j'ai fais allusion à un de mes collègues sur ce qu'il se passait à la maison et il m'avait dit qu'il connaissait un gendarme et que si je voulais je pouvais tout arrêter. Je lui avait dit que non, que tout allait s'arranger. Je tapa le numéro de téléphone de mon collègue et je lui téléphona, j'avais besoin de parler de tout ce qu'il se passait réellement. J'alluma ma clope au moment ou il décrocha et je resta une heure au téléphone avec lui. Je finis par lui dire que je voulais encore attendre puis il raccrocha déçu. Je devais aller le réveiller dans 10 minutes alors je fini ma clope et je rentra discrètement dans la maison. Je pris mes chaussures et mon sac en vérifiant bien que mes papiers soient dedans. J'appela mes amis qui nous ont hébergé dans la caravane et il comprit tout de suite la raison de mon appel. Je rappela mon amis et je lui ai dit ce qu'il en était, et je partis. Je m'en allait, alors qu'il était l'heure que j'aille le réveiller. Et cette simple idée me faisais enfin rire, enfin sourire.


VIOLENCE CONJUGALEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant