Chapitre 6

67 2 1
                                    

Il se réveilla une demi heure plus tard car il avait beaucoup trop chaud, en pull, à travers les draps et avec Bianca qui, elle aussi en pull, se serrait contre lui. Il essaya de la dégager doucement, mais elle ne bougeait pas. Il lui caressa les cheveux pour la réveiller, ce qui eut pour effet qu'elle pose sa tête sur son torse, sans pour autant se réveiller, le bloquant encore plus. Il souffla, souffrant de plus en plus de la chaleur.

« Mon petit nez... marmonna-t-il.

— Hmmm...? »

Il lui embrassa le sommet de la tête et elle ouvrit enfin les yeux.

« Je... je suis en train de mourir de chaud, tu me laisse enlever mon pull? »

Elle fit non de la tête.

« Pourquoi? demanda-t-il, surpris.

— Seb a dit pas de cochonneries, ça sera pas possible si tu fais ça. »

Il rit. Elle ne dormait pas encore complètement quand il l'avait amenée dans la chambre, alors.

« Mais j'ai vraiment chaud, moi! »

Elle releva la tête pour lui sourire d'un air espiègle. Elle se plaça à califourchon sur lui et se mit à l'embrasser fougueusement.

« Je vois pas comment c'est censé m'aider à avoir moins chaud », marmonna Maxence contre ses lèvres, avec très peu de conviction.

Elle glissa ses mains sous son pull, sans quitter ses lèvres et commença à le relever tranquillement. Elle se sépara de lui le temps de le faire passer par dessus sa tête.

« Ça va mieux? »

Il lui lança un regard lubrique et elle sourit. Elle l'avait allumé tellement facilement.

« Je crois qu'il faudrait que tu retire le tien aussi...

— Hmmm... ça serait pas raisonnable. »

Le téléphone de Bianca se mit à sonner et ils sursautèrent. Elle vit que c'était Sam et elle soupira.

« Je... je dois répondre, dit-elle en se levant. Je fais ça court. »

Il lui vola un baiser avant de la laisser sortir. Elle attendit d'être dans le salon avant de répondre, ne tenant pas à ce que Maxence entende leur conversation. Seb était sur son ordi, mais il n'y fit pas attention.

« Allô?

— Tu m'explique pourquoi t'es pas à l'adresse que tu m'as donnée? »

Il lui fallut plusieurs secondes pour se rappeler qu'elle lui avait donné l'adresse de Raphaël pour le rassurer, quelques jours avant son départ.

« De quoi tu parles?

— Je suis chez ce gars, là, chez qui t'es censée dormir, mais toi t'es pas là... t'ai où, calice? »

Elle sentit qu'elle devenait tremblante et son coeur se mit à lui faire mal, mais elle prit une grande inspiration pour rester calme. Elle regarda l'heure. Il n'était que vingt et une heures trente.

« Je... je suis sortie prendre un verre chez un ami, j'étais sur le point de rentrer. Mais je comprends pas... Qu'est-ce que tu fais à Paris, t'es malade!? »

Elle avait haussé le ton sans s'en rendre compte, si bien que Maxence sortit de la chambre pour voir ce qu'il se passait.

« Tu pensais quand même pas que j'allais abandonner aussi facilement? Je t'aime, moi, Bianca.

Une amitié brisée (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant