Quand le passé nous rattrape

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Cher journal, cela doit faire deux mois que je n'ai pas écrit, car l'intégration a été compliquée. Et on a encore perdu des gens. Noah, noah est mort à cause d'un habitant d'Alexandria. J'ai eu beaucoup de mal à m'en remettre. C'était mon ami... je ne préfère pas y penser et j'espère qu'il est bien ou il est.
Le « chef » de notre village s'appelle Deanna, c'est une femme très gentille et elle semble beaucoup m'apprécier elle m'a même confiée un métier, partir en ravitaillement avec Daryl et Aaron pour tenter de trouver de nouvelles personnes qui pourraient rejoindre Alexandria, ça me plaît beaucoup, et ça me permet de passer beaucoup de temps avec Daryl. Car les débuts ont été compliqués...

FLASHBACK

Deuxième jour d'arrivée à Alexandria et déjà une fête bidon organisée par le chef, ça servira à rien. Mais si ça peux leur faire plaisir. Rosita a insisté pour me voir en robe et maquillée alors je lui ai fait ce plaisir si elle en faisait de même. Je me retrouve donc dans la salle de bain avec elle me tartinant de blush et de mascara, mais ça me fait réellement plaisir de passer du temps avec mon amie.
Arrivées à la fête chez Deanna je voit Daryl dans un coin, il ne m'a pas beaucoup parlé depuis qu'on est arrivés. Il est vivant et en bonne santé et c'est tout ce qui compte, mais j'aimerais vraiment qu'il me rassure. Nous étions collés comme des siamois et tout un coup plus rien. Je me posait beaucoup de questions.
Spencer, le fils de Deanna, me propose de l'alcool, je prend du champagne avec plaisir, à près tout qu'est ce que ça peux bien faire, et puis ça me feras du bien de boire un peu d'alcool, ça me rapelle la période où nous n'étions que tout les deux avec Daryl. Mais bon si il veux vraiment me zapper, qu'il me zappe, je fait de même. Alors je commence à faire sembler d'écouter et de répondre avec passion a ce que Spencer me dit.

- Tu sais on part souvent en ravitaillement avec Aiden et les autres. Tu pourrais venir avec une fois si ça te tente ?

- Avec plaisir!
Repondit-Je avec un grand sourire en jetant un regard à Daryl qui me foudroyait du regard.

- Et sinon, tu es célibataire ?

J'entendis la porte d'entrée claquer. Quelqu'un venait de partir. Je ne prit pas la peine de regarder le coin de Daryl, c'était lui a tout les coups.

- On peux dire ça oui, en réalité j'en sais rien... Il fait chaud tu trouves pas ?

Bravo Beth, l'alcool te montes à la tête, tu voulais faire la maligne à boire du champagne et maintenant tu dois avoir des joues rouges écarlates. Oh et puis cette musique trop forte, c'était quoi leur problème ?

- Vient on sort un peu.
Me proposa t'il.

Je lui suivit à l'extérieur de la maison et on se dirige vers un parc pour enfant, au milieu de la ville. Je m'assis sur un petit pont les pieds dans le vide, trempant le bout de mes chaussures dans l'eau qui passait en dessous.
Spencer vint de mettre à côté de moi.

- Tu sais le premier jour où t'es arrivée, je t'ai tout de suite remarquée. Bon d'accord tu avait du sang et de la boue partout et tu ressemblais plus à un rôdeur qu'autre chose, mais tu avait un truc, tu as un truc Beth.

Je rigola un instant. Puis lui sourit.

- C'est gentil Spencer.

- Et voilà, je... je pense que tu devrais t'éloigner de ce mec là, l'homme des bois, il te mérites pas...
tu crois au coup de foudre Beth ?

Je fût un instant choquée, je savait pas quoi répondre. Bordel c'est quoi son problème à lui aussi ? Pour toutes réponses il se pencha vers moi et tenta de m'embrasser. Je le repoussa avec force et me releva.

- Putain c'est quoi ton problème !

- Oh Beth, fait pas ta difficile, je sais que t'en meurt d'envie!

- Va te faire foutre !

Une lueur passa dans ses yeux, de la colère. Il aggripa ma robe et la tira vers lui.

- Vient par ici !

Je tenta de me débattre mais réussit juste à nous faire tout les deux tomber.
Génial, bravo Beth jte félicite.
Il commença m'embrasser dans le cou, pour toutes réponses j'hurla, le plus fort que je pouvais j'appelais à l'aide, surpris de ma réaction il me frappa au visage, ce qui ne fit qu'augmenter mes appels à l'aide, mais la musique hurlait toujours dans la maison. Personne ne viendrait, je paniquait, je hurlait, mon souffle se faisait court, trop court. Je tentait de le frapper mais il bloqua d'une main les miennes au dessus de ma tete et de l'autre commença à passer ses mains sur mes cuisses nues sous ma robe. Tout en m'empêchant d'hurler en m'embrassant de ses lèvres degueulasses, c'était pas possible, je ne pouvais plus, j'était à court de force, je ne respirait quasiment plus et l'envie de vomir était plus intense que jamais. Je ne bougeait plus, acceptant tout simplement mon sort. Ma respiration plus rapide et plus courte que jamais. En plus de ça je faisait une crise panique, génial.
Mais au moment où je n'y croirait plus, Spencer s'envola et atterri contre un arbre derrière nous dans un hurlement de douleur. Je reconnu Daryl, qui le plaque contre l'arbre en le ruant de coups de poings. Je ne pouvait plus bouger. Dans un soupir je supplia Daryl d'arrêter de le frapper, il allait le tuer.
Quand il me vit au sol. Il se précipita vers moi. En tentant de calmer ma respiration il prit ma main, je le fixait, impossible de bouger ou parler je serra sa main. Mais Daryl ne parvenant pas à me calmer, appela Rick qui était sorti sur la terrasse, il vint en courant suivit du reste du groupe qui sortait peu à peu  de la maison et se rua vers nous. Le mari de Jessie, une fille qui habitait ici, était chirurgien, et supplié par Daryl, il s'occupa de moi. Je me sentait partir, j'allais tomber dans les pommes si je calmais pas. Mais j'y arrivait pas. Le chirurgien me mit sur le dos et mit un gilet sous la tête.

- Aller Beth, calme toi, respire profondément. Tout vas bien.

Quelques secondes plus tard je m'évanouie, plus fatiguée que je ne l'avait jamais été.
On me portait, et je sentit l'odeur de la maison de Daryl, son odeur, puis sur un lit. On me couvra d'un gilet puis d'une couette, j'entendis de l'eau couler dans la salle de bain d'à côté, puis quelques minutes plus tard, Daryl me rejoint dans son lit, il avait bien chaud, alors je me cala contre lui et me rendormit aussi tôt, bercée par sa main qui carraissait mes cheveux.

FIN DU FLASHBACK.

Après ça, Daryl et moi étions inséparables, Spencer ne m'avait plus jamais adressé la parole et moi non plus, tout ce qui importait c'était nous.
Et aujourd'hui, je vit à plein temps dans la maison de Daryl, nous avions besoin de notre bulle et Maggie qui vit avec Glenn l'avait bien compris aussi.
Deanna, avait un mari, qui était également mort, à croire que de nos jours ce n'était plus une surprise, il avait été tué par Spencer qui suite à une crise nerf, avait tué son propre père, il avait ensuite quitté la ville et nous n'avions plus eu de nouvelles.
A Alexandria, nous sommes passés par beaucoup de choses. Vraiment. L'intégration, puis une nouvelle menace, ils se faisaient appeler les Wolves, ils ont tués beaucoup de personnes innocentes mais nous avions fini par les maîtriser, mais la menace était dorénavant « éteinte », et nous avions reprit notre vie normalement, je partait avec Daryl et Aaron, chercher de nouvelles têtes, mon homme m'apprenait à chasser et nous partions souvent avec sa moto , et nous nous amusions à trouver des magasins de gosses à se créer des objets, des pendentifs, pour se rapeller la présence de l'autre. Tout mon groupe, ma famille, était en santé et c'était tout ce qu'il comptait. J'étais plus heureuse que jamais.
Aujourd'hui après un commun accord avec un autre groupe que nous avions rencontrés, « la colline », nous devions éliminer « Les Sauveurs ». Et c'est ce que nous avons fait. Sans poser de questions. En espérant que l'accord tiendrait.
Nous avons éliminer ces personnes sans broncher, mais c'était réglé, donc c'était juste un lointain et mauvais souvenir.

Cher journal! Maggie va accoucher, elle est malade donc nous prenons la direction de la colline pour qu'elle puisse mette son bébé au monde calmement et dans les bonnes conditions avec le médecin de la colline.
J'espère que ça va aller pour elle. Je lui fait confiance et elle est forte.
Tout vas pour le mieux.

Enfin c'est ce que je croyait.

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