-Chapitre 4-Destin ?

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Malgré la superbe nuit passée en compagnie de Tyler, ce que j'ai vu hier soir avant de partir me hante toujours.

Rachel et Alex en train de s'embrasser...

Il la tenait exactement comment il me tenait moi.

Et pourquoi cela me dérange-t-il autant ? Je m'en fiche. Ou peut-être pas, après tout...

Je sors de mon lit, dans l'idée d'aller à la salle de bain, mais je réveille Tyler en bougeant du lit.

—Désolée, je ne voulais pas te réveiller.

—T'inquiète, de toute façon je ne vais pas tarder.

J'acquiesce d'un mouvement de tête et me rends à la salle de bain. Tyler me suit et demande :

—On la prend ensemble ?

—De quoi ?

—Ben, la douche !

Il ricane, alors que je tente d'assimiler les choses. Je ne peux pas le laisser s'attacher à moi, ce serait trop cruel.

Je prends ses mains entre les miennes et explique :

—Tyler... Pour hier soir...

—Tu regrettes ?!

—Non, c'était génial. C'est juste que...

—Je sais, c'est bizarre.

J'arque un sourcil, ne voyant pas où il veut en venir. Rapidement, il m'éclaire :

—Sérieusement Harley, je te considère comme ma petite sœur et hier, j'avis comme un moment de faiblesse... Ce ne sont pas des regrets, mais juste...

Inconsciemment, je lui saute dans les bras et m'exclame :

—Ouf, j'avais peur que tu ne voies pas les choses comme moi... « Grand-frère ».

Nous rigolons tous les deux, avant que Tyler ne dise :

—Ok « petite-sœur », mais dans ce cas, c'est étrange que l'on soit dans les bras l'un de l'autre en sous-vêtements, non ?

Je hausse les épaules et file dans ma douche.

***

La journée de cours est semblable à toutes les autres. Ce que la vie peut être monotone ! Au moins, lorsque j'étais avec Alex, chaque jour différait du précédent... Mais qu'est-ce qui me prend à penser de la sorte ?! Cela ne me ressemble pas.

—Harley ? Si mon cours vous ennuie, vous pouvez partir, je ne vous retiendrai pas.

Je dévisage mon professeur d'économie, jusqu'à me souvenir que je suis en cours. C'est dingue comment on peut s'évader dans ses pensées.

—Désolée Monsieur Clark, répondis-je simplement.

Ce dernier retourne à son discours mortellement ennuyeux sur le libéralisme américain, tandis que je lutte pour essayer de capter un moindre mot.

A la fin de son cours, je me précipite dans le couloir, chercher mes livres pour le cours de français. Je souhaite arriver dans la classe avant Alex. Je me précipite vers la salle de cours, mais quelqu'un me retient dans mon élan.

—Tiens, tiens... Mais voilà ma meilleure ennemie !

—Rachel, laisse-moi tranquille, je n'ai pas envie de te parler.

—Hé, keep cool. Je voulais juste savoir si tout allais bien.

Je prends un air surpris. Comme si Rachel se préoccupait de moi. Elle s'explique :

Wicked Game | 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant