●°E.C.L.I.P.S.E•○ [Kuroro]

🌙Chapitre 3

Sur ce même sol desséché, la voilà qui le martelait de ses pieds, cette fois munis de pantoufles de chambre de la même couleur que sa tunique, donnés par la brigade fantôme. Malgré ses nombreuses blessures internes, elle était bien mieux en point qu'il y'a trois jours, et elle continuait sa route en sens inverse, vers le Sud, comme pour atteindre Yorkshin City.

Le soleil tapait fort sur la tête de la jeune femme, faisant briller ses longs cheveux de braise, mais celà ne semblait pas la déranger, trop fixée sur son objectif.

Elle ralentit soudainement sa course, remarquant ce fameux car appartenant à l'association Hunter entièrement noircit par l'incendie.

"Ils n'y sont pas allé de main morte..."

Elle s'approcha jusqu'à voir à l'intérieur les corps de scientifiques et de Hunter brûlé, leur combustion créant une odeur nauséabonde à des centaines de mètres.

Elle cracha sur leur corps de dégoût, de révulsion et surtout de mépris.

Elle vit un corps qui retint plus particulièrement son attention. Celui-ci avait autour de son cou une espèce de sphère en verre munie d'un bouton. Elle pourrait reconnaître cet objet tout droit sortit des enfers entre mille. C'était bien cette abomination qui avait le pouvoir de contrôler la jeune femme grâce à ce collier qui lui était connecté.

Elle ramassa la boule entre ses doigts et la brisa sans efforts. Tout de suite après, la LED présente sur son collier s'éteint et la laisse se détacha de son cou.

À ce moment-là, elle sentit un énorme poids se libérer de sa conscience. Sa conscience qui était enchaînée avec celle de monstres, dans le but de contrôler son Nen.

Elle sortit du car empestant la mort et respira longuement l'air chaud. Elle avait oublier à quel point il faisait bon de respirer. De s'appartenir. D'être libre de ses choix.

Avec un sourire, elle se remis en marche pour retourner chez elle à Yorkshin City.

Au Nord de la ville, se trouvait des ruines d'une ancienne bâtisse. Maintenant devenue le répère de la Brigade fantôme. Un homme vêtu d'une chemise blanche simple était couché sur des rochers, répétant un seul mot.

"Gesshokû".

Il n'avait pas dormit durant trois nuits, le mystère de la femme l'entourant.

"Gesshokû", "Éclipse lunaire", "Ville de l'étoile filante". Ces trois mots, on éveillés des théories invraisemblables dans la tête du jeune homme qui ne ferma l'oeil de la nuit. Le cas de la jeune femme le fit replonger dans des anciens livres d'alchimie.

Il vit d'abord Gesshokû. Ses cheveux rouges comme le feu, ses yeux verts, couleur de la vie et surtout cette aura puissante et chaleureuse. Elle lui rappellait le Soleil. Elle dit venir de l'Etoile Filante. Les étoiles en alchimies représente, une puissance divine, le destin ou le guide, comme le marin qui s'oriente grâce aux étoiles ou comme elles ont guidé, d'après le Nouveau Testament, les Mages d'Orient vers la crèche de l'enfant Jésus. L'étoile représente de façon générale, le but à atteindre, le signal qui marque la fin du voyage.

Le destin ou le guide.

Cependant, le Soleil, qui représente l'or, représente aussi le sexe masculin. Or, Gesshokû est une femme. De plus, si elle devait être associée au Soleil, son nom serait Nisshokû (éclipse solaire en japonais) et non Gesshokû (éclipse lunaire en japonais).

Mais quelques lignes expliquaient que si un être féminin à tendance à avoir une idéalisation très prononcée pour le sexe opposé, cela veut seulement dire que son entourage à eu une influence sur elle.
Comme par exemple lorsqu'un père élève seule sa fille et le contraire est envisageable.

De plus, La Lune et Le Soleil agiraient comme le mirroir de l'autre. Par exemple, si une femme, ayant des caractéristiques du Soleil, se serait l'image d'un homme, aux caractéristiques de la Lune.

Kuroro sortit ses notes.

Le Soleil représente: La lumière, l'immortalité, l'or, la lumière directe, la Raison, Discerner, l'invention, la découverte, l'action, donner, commender, fondee, créer, engendrer, fécondation et Jakin.

La Lune représente: l'argent, la mort, la renaissance, la clarté réfractée, l'imagination, croire, assimiler, comprendre, sentir, recevoir, obéir, conserver, maintenir, concevoir, gestation, et Boaz.

Il apprit aussi que la Lune représentait l'inconscient, les rêves, les peurs et les phobies que le Soleil se devait de contrôler, de maîtriser.

Aussi, la Lune a une apparence qui change, ce qui lui donne un aspect archétypale cyclique, et celle-ci représente donc la vie, la renaissance, la croissance, le vieillissement, la mort et la renaissance.

Le chef de la brigade souffla un bon coup. En supposant que Gesshokû représentait le Soleil. Il y'aura quelqu'un qui lui renverrait l'image d'elle-même en tant que Lune. Dans ses notes une chose lui retint son attention. La Lune représenterait aussi l'obéissance. Obéir. Ce mot lui fit apparaître dans son esprit le collier en métal qu'elle avait autour du cou.

Il se demandait à un moment s'il pouvait s'agir de lui-même, en refardant le soleil gravé sur son poignet...

Il secoua la tête. Cela ne lui menait à rien. De plus ce soleil était un des vestiges de son passé oublié. Il se pencha donc sur la ville de l'Etoile Filante. Cette ville pourrait être celle qui le guidera dans ses hypothèses ou même créer un événement inattendu sous le coup du destin.

Kuroro se leva et se mit à faire les cents pas. Il était devenu complètement cinglé. Il venait juste de rencontrer cette femme sortit de nulle part et "mystère" était son deuxième nom. Qui dit mystère dit un Kuroro insomniaque. Tout cela à cause de ses yeux verts. Ses yeux verts tout comme sa puissance avaient fait vibrer quelque chose en Kuroro qui était enfoui, quelque chose qui avait disparu dans le temps, quelque chose d'incroyablement important, il le savait, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Il s'arrêta et soupira pour la quatrième fois en cette journée. L'aube pointait le bout de son nez et les rayons orangés nageant encore dans un ciel d'encre se reflétait sur la joue du brun. La couleur de l'astre lui rappellait fortement la couleur des cheveux de cette femme, mais aussi sa force.

Celui-ci appréciait grandement cette vue et c'est la qu'il la vit: la lune encore présente, juste au-dessus du soleil.