Chapitre 22.

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Freddie avait bien grandit et entamait son deuxième mois parmi ses proches. Louis n'avait de cesse de s'extasier face à un sourire ou un geste de son petit dernier. Il avait mis un point d'honneur à passer autant de temps que possible avec ses quatre plus grands, ne faisant aucune différence.

Par soucis d'organisation, Harry avait établi un planning de tâches à effectuer pour chacun, chaque jour de la semaine, matin, après-midi et soir. Cela aidait Louis qui était débordé et ne pouvait s'occuper de tout. Et surtout, cela responsabilisait les enfants qui se sentaient fiers.

La dernière bonne nouvelle en date était que Freddie faisait ses nuits. Louis pouvait donc enfin dormir plus que par tranche de trois heures. Il ne reprendrait pas immédiatement le travail, il pensait patienter jusqu'aux trois mois et demi de son fils, qu'il ferait évidemment garder par ses soeurs ou Anne.

Cette dernière était ravie d'être mamie une nouvelle fois et de garder son petit fils, quelle que soit la raison. Elle aimait chacun de ses petits-enfants de la même façon, chacun avait ce petit quelque chose qui le rendait unique. Même les jumeaux. Surtout les jumeaux.

Nous disions souvent que l'un était l'opposé de l'autre et bien, c'était vrai ! Quand on les observaient on voyait rapidement que l'un aimait rester dans son coin au bout d'un moment, alors que l'autre avait ce besoin d'attention sur lui. Harry aussi l'avait remarqué, mais pour lui c'était simplement un constat de dominant/dominé.

Louis avait eu deux paires de jumeaux dans sa famille, il savait donc comment y faire. Ils n'avaient plus de secrets pour lui. Lorsque l'un couvrait son frère, il le remarquait aussitôt par leur regard ou leurs paroles. Mais il ne parvenait toujours pas à déchiffrer ce qu'ils se disaient par leur regard.

Ce qui faisait peur à Lisa lorsqu'elle était plus petite, c'était lorsque l'un commençait une phrase et que l'autre la finissait. Ils avaient d'ailleurs deux ans plus tôt, réussi à faire croire à leur cadette qu'ils étaient des extra terrestres venus de Mercure. Imaginez la tête du mêcheux en entendant sa fille lui raconter cela... la punition avait été exemplaire, ainsi que des excuses à leur soeur.

Le mythe des jumeaux complices pour les bêtises était bien une réalité. Et les parents le découvraient tous les jours.

Notamment aujourd'hui où tous deux reçurent un appel du Directeur qui les convoqua à dix heures, concernant justement ce duo diabolique. Harry dû quitter son travail et avait récupéré son mari, promettant tout en roulant qu'ils allaient être sévèrement punis.

- Harry, on ne sait même pas encore ce qu'ils ont fait. S'ils ont fait quelque chose, ajouta-t-il rapidement.
- Et tu crois que le Directeur nous a convoqués pour quoi ? Parler des affiches dans le couloir ?
- Harry, je suis sûr qu'ils ont une bonne explication, quoi qu'ils aient pu faire.
- Oh mais, je l'espère qu'ils en ont une... convoqués par la Direction de l'école... il secoua la tête, ces deux là vont me donner des cheveux gris avant l'âge.
- Tu en as déjà un là, sourit Louis en prenant une mèche.
- Oh ça va, dit-il en se dégageant. Je n'ai pas de cheveux gris, je vérifie tous les matins.
- Monsieur ne veut pas vieillir.
- Ne détournes pas le sujet. Nos enfants ont fait une bêtise qui nous amène à être convoqués.

Une fois sur place Louis recupéra son fils à l'arrière et tous les trois prirent la Direction de l'enceinte de l'école. Ils trouvèrent leurs enfants assit tête baissée dans le bureau. Le directeur les invita à s'asseoir également et exposa les faits.

Quels étaient-ils ? Oh et bien tout simplement que ces deux garnements n'avaient rien trouvé de plus drôle, que de mettre des chewing-gum un petit peu partout dans la salle de classe et dans les couloirs. Collés sur les murs ou sur les affiches en classe. Ou sur leurs camarades puisque l'un d'eux avait vu la pâte à mâcher finir dans ses cheveux.

Il avait fallu tout le calme de la secrétaire pour le lui enlever à l'aide de glaçons.

Louis leur lança un regard noir, tout comme Harry qui finit par se prendre le visage dans les mains, ne comprenant pas cette soudaine rébellion. Mais Louis en avait une petite idée, et la raison avait deux mois, mangeait et dormait beaucoup. Elle se nommait Freddie. Et les jumeaux étaient simplement jaloux du temps que passaient leurs parents avec lui.

Une discussion s'imposait. Il n'y avait aucune place pour la jalousie chez les Styles ! L'entraide était le maître mot. Ils allaient de toute manière avoir droit à une punition que ce soit à l'école, comme à la maison. Une leçon serait à tirer de ce qu'ils avaient fait. Ce ne serait pas de recopier des lignes, mais quelques corvées et discussions.

Lorsque le rendez-vous fut terminé, les enfants furent renvoyés dans leurs classes et Harry et Louis repartirent s'excusant une énième fois. Sur tout le chemin du retour ils réfléchirent à la punition à donner, elle débuterait le soir même. Et ce pour une durée d'un mois.

Il était certain qu'une privation de jeux vidéos, sorties, et tout autre chose qu'ils adoraient serait de mise. Harry devait les emmener avec lui au bureau pendant les prochaines vacances, et bien cela ne se ferait pas. Ils seraient déçus mais comprendraient que cela n'était que le résultat de leurs bêtises.

Harry avait eu une éducation stricte et souple en même temps. Anne était une femme qui savait poser des limites, tout en étant cool. Il fallait trouver le juste milieu qui était le respect. Et chacun des deux hommes mettaient un point d'honneur à ce qu'il existe.

Les valeurs qu'ils leur apprenaient étaient importantes. Mais ils savaient qu'à l'avenir ils auraient du grain à moudre avec leurs aînés. Pourvu que l'adolescence soit une période calme, et non une pendant laquelle ils se rebelleraient contre tout et tout le monde.

* * *

- Mais papa !
- Non. Vous avez fait une bêtises, vous devez assumer.
- Mais c'était juste des chewing-gum ! Renchérit Thomas.
- Que ce soit des chewing-gum ou des malabars ou de la patafix, vous n'aviez pas à faire ça ! Il vit Alexis souffler, et ne souffles pas jeune homme. Maintenant allez faire vos corvées.
- Mais c'est pas juste !
- Mettre du chewing-gum dans les cheveux de Carlos n'était pas juste non plus.

Il vit ses fils ronchonner mais se diriger vers la cuisine où ils devaient aider leur père à nettoyer les carreaux de carrelage. C'était une corvée simple mais dont ils savaient qu'ils n'aimaient pas l'effectuer. Et Louis avait pris soin d'acheter des jolis gants Mappa de couleur rose, de la plus petite taille qu'il avait trouvé, mis à chacun un petit saut rempli à moitié d'eau et de savon ainsi qu'une éponge.

Et tout en nettoyant il leur parla et leur demanda ce qui leur était passé par la tête, pour avoir une idée aussi idiote. Louis disait que le dialogue était la solution pour apaiser les tensions, et aussi ouvrir les consciences. Il mit donc tous ses talents d'orateur pour leur faire prendre conscience.

Et après deux heures à nettoyer et rincer le carrelage, ils semblaient réaliser l'idiotie de leur idée. Mais Louis savait que ça ne les empêcheraient pas de recommencer avec autre chose. Comme ils le faisaient à chaque fois ; aussi, Louis et Harry attendaient le lendemain pour avoir avec tous une discussion très sérieuse.



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Voici un nouveau chapitre pas si fluffy que cela mais avec des enfants ce n'est jamais tout rose ^^
J'espère que cette fiction vous plaît toujours autant et je remercie Gwen pour sa fidélité sans failles :).
Merci à ceux qui comme toujours votent et commentent 💚.

N'hésitez pas à partager cette fiction avec le hashtag #YouBringMeHomefic sur Twitter ! À bientôt !

You bring me home.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant