Chapitre 23.

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Toute la famille était réunie dans le grand salon de leur belle maison, Freddie assit sur les genoux de son père machouillait un jouet spécialement fait pour lui tandis que le reste de la marmaille était assise sir leur grand canapé d'angle. Chacun regardait ou plutôt scrutait chaque geste de leur Papou, et comme il ne disait rien cela les intriguaient d'autant plus !

Harry prit la chaise de bureau de l'ordinateur fixe du salon et l'amena face à la table basse et donc, à ses enfants, avant de s'y asseoir. Il ne dit rien et but tranquillement une gorgée de son thé et reposa la tasse sur la petite table en bois clair, avant de plonger son regard dans ceux de ses progénitures. Le silence était tel que nous aurions pu entendre une mouche voler.

- Bien, fit-il après un moment, vous savez pourquoi j'ai organisé cette réunion de famille ? Tous secouèrent la tête. Vous n'avez, même pas une petite idée ? Il fronça les sourcils.
- Hun-hun, fit la plus jeune en secouant la tête.
- Il y a dans cette maison, des choses que ne peux pas tolérer. Notamment la jalousie. Cette dernière a prit une ampleur bien trop grande à mon goût, depuis la naissance de votre petit frère Freddie.

À l'évocation de son prénom, tous se tournèrent vers le bébé de deux mois qui n'en avait que faire de ce que disait son père en ce moment. Machouiller ou du moins, baver sur son jouet semblait bien plus intéressant. Le petit faisait ses dents et cela aidait à calmer la douleur.

- Vous ne voyez toujours pas de quoi je parle ?
- Moi je suis pas jalouse, fit Sarah. C'est Thomas et Alexis qui sont jaloux-
- C'est pas vrai ! S'exclama alors Thomas.
- Tu as dit que tu étais pas contente que Freddie soit né parce-que papa et papou s'occupent moins de nous ! Enchaîna son double.
- Non c'est pas vrai ! C'est vous qui avez dit ça ! Cria alors la petite fille.
- Eh, eh, eh, eh ! Intervint le bouclé, qu'est-ce que j'ai déjà dit !?
- Pas de cris dans la maison, marmonnèrent-ils tous les quatre.
- Bien. On va discuter de manière posée et calme. Sarah, c'est quoi cette histoire comme quoi nous ne sommes pas assez présents ? Sarah baissa les yeux et tritura ses doigts. Sarah...
- Depuis que Freddie est né, vous êtes toujours avec lui. Et la dernière fois quand j'ai demandé pour que tu m'aide pour mon devoir d'art plastique, tu as dis plus tard, et tu as oublié.
- Oh... je suis désolé Chérie. Tu aurais du venir me voir et me le rappeler. Ou aller voir papa.
- Mais papa aussi il a jamais le temps !
- Ok, il faut qu'on vous explique quelque chose. Un enfant et surtout un bébé comme Freddie, ça demande beaucoup de temps et d'attention. Vous étiez pareils à son âge, chacun de vous. Et d'ailleurs Thomas et Alexis vous étiez jaloux l'un de l'autre.
- Ah bon ?!
- Oui, sourit le plus jeune des deux parents. Freddie est un bébé et il est de ce fait, très fragile. Il ne sait pas encore parler, ni marcher, ni rien faire par lui-même... il a forcément besoin de notre aide. Contrairement à vous qui êtes beaucoup plus grands.
- Papou et moi n'avons et ne feront jamais aucune différence entre chacun de vous. Nous vous aimons tous de la même manière.
- Même si on fait des bêtises ? Demanda Lisa de sa petite voix.
- Oui, sourit Louis. Mais vous êtes plus mignons quand vous n'en faîtes pas.

La discussion dura encore quelques dizaines de minutes et une fois sûrs que leurs enfants avaient bien compris, ils décidèrent de leur passer un DVD. Le temps était pluvieux et il était difficile de les tenir occupés.

Au moins, ils avaient leur paix pour 2h environ.

* * *

Harry, fatigué, avait décidé de faire une petite sieste sur le canapé dans son bureau. Il ne savait plus pour quelle raison il en avait demandé un, mais il en était ravi ! Ce fut la sonnerie du téléphone de son bureau qui le réveilla en sursaut, il se racla légèrement la gorge et répondit.

Au bout du fil Louis, qui, d'après ce qu'il entendait était en train de pleurer et sûrement de faire une crise de panique.

- Louis, Louis parles moi.
- Je-je, Freddie, il...
- Louis respires. Qu'est-ce qu'il se passe avec Freddie ? Demanda-t-il inquiet.
- Harry il n'a fait que pleurer depuis deux heures et il a de la fièvre... je lui ai donné un bain froid mais... et j'arrivais pas te joindre...
- Louis calmes-toi j'arrive, d'accord ?
- Harry j'ai peur. Ce-c'est pas une fièvre à cause des dents.
- Appelle les ambulanciers, j'arrive tout de suite.

Il raccrocha et aussitôt attrapa sa sacoche contenant ses papiers et ses clés, courant jusqu'à l'ascenseur et maudissant ce dernier qui n'allait pas assez vite.

Ensuite il roula rapidement mais prudemment jusqu'à chez lui, où il vit que les ambulanciers étaient arrivés quelques minutes avant lui.

À l'intérieur il retrouva Louis pétrifié, le visage rougit par les larmes et le prit dans ses bras, le rassurant comme il put. Freddie n'avait pas perdu connaissance ni eu de convulsions, c'était donc bon signe. Louis avait eu le bon réflexe en lui donnant un bain froid.

Finalement, après une demie heure de diagnostic, ils décidèrent de l'emmener aux urgences pour des examens complémentaires. Mais les médecins pensaient que ce n'était rien de bien grave. Les bébés étaient plus fragiles et construisaient leur système immunitaire, il était donc normal qu'ils soient malades plus facilement.

Mais cela ne calmait en rien les peurs du mécheux qui mit un long moment avant de se calmer. Harry dû l'empêcher de boire plus de 3 cafés, sous peine d'augmenter sa nervosité.

C'était ça être parents. Ne jamais être totalement tranquilles ou sereins. On avait beau être la personne la plus forte du monde, on restait fragiles face à son enfant en détresse. Et heureusement pour Louis, il avait Harry pour le soutenir. Sans lui il n'y arriverait pas.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 27, 2019 ⏰

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