Quelques instants plus tard, une nouvelle porte s'ouvrit, débouchant sur un couloir géant. Nous ignorions de quel côté nous devions nous diriger afin de trouver la sortie. Mais nous étions officiellement sortis du labyrinthe. L'endroit s'illumina. Nous pouvions mieux distinguer les lieux. Nous avancions prudemment, tout en restant groupés. Newt avait repris ma main dès que les portes avaient coulissé vers le bras, écrabouillant les griffeurs. Je remarquai qu'il avait été légèrement blessé durant la bataille. Nous l'étions tous, mais il arborait dorénavant une balafre assez importante à côté du nez. Il aurait certainement une belle cicatrice.
Soudain, le groupe s'arrêta devant une porte. En relevant la tête, un panneau "EXIT" éclairait le dessus de l'issue. Nous étions dubitatifs quant à la signification de cet écriteau. Après tout ce que nous avions vécu, c'était trop simple pour être vrai.
- Ils sont sérieux ? lança Frypan, clamant tout haut ce que tout le monde pensait tout bas.
Prudemment, Thomas appuya sur la poignée et ouvrit la porte. Un nouveau couloir s'offrait à nous, plus petit, cette fois. Mais ce qui nous frappa en premier fut les deux corps gisant dans leur mare de sang. Deux personnes, deux docteurs, un homme et une femme en blouse blanche,tués par balle. Cet endroit m'était familier. Je me souvenais être déjà venue ici. Plus nous marchions, plus le nombre de corps augmentait, tous tués par arme à feu. Il y avait eu un vrai massacre. Mais, pourquoi ? A première vue, la tuerie n'était pas récente. Les auteurs ne devaient plus être dans les parages, mais il valait mieux rester sur nos gardes.
Nous arrivâmes dans une grande salle, qui ressemblait à un laboratoire. Je reconnaissais cette pièce. Bien sûr que j'y étais déjà venue. J'y avais travaillé. C'était un des bases d'opération de W.C.K.D. Je lâchai la main de Newt pour me diriger vers le poste qui m'avait jadis été attribué. Rien n'avait changé. Le blondinet, de son côté, se pencha vers un écran montrant une partie du bloc.
- C'est vrai, ils nous surveillaient, depuis tout ce temps, constata-t-il, écœuré, avant de reporter son attention sur l'environnement qui l'entourait.
Je lançai un regard à Thomas, qui semblait se rappeler les mêmes choses que moi. Je savais qu'il en allait de même pour Teresa, mais je ne voulais pas la confronter. Une voix familière interrompit notre recherche. Puis, une image apparut sur un des écrans. Une femme blonde, d'une cinquantaine d'année, au visage neutre, commença à parler.
- Bonjour, mon nom est Ava Paige. Je suis la directrice des opérations auDépartement Expérience de la Zone Mortelle. Si vous regardez cette vidéo, cela signifie que vous avez brillamment réussi l'épreuve du labyrinthe. J'aimerais être là, pour vous féliciter en personne, mais les circonstances en ont décidé autrement.
Nous nous rassemblâmes tous devant l'écran, écoutant attentivement le message qui défilait devant nos yeux.
- Je suis certaine que vous devez être très confus, en colère, effrayés. Je peux seulement vous assurer que tout ce qui vous est arrivé, tout ce que nous vous avons fait subir, tout cela a été fait pour une bonne raison. Vous ne vous souvenez pas, mais le soleil a irradié notre monde. des milliards de vies ont été perdues à cause des feux, de la famine, une souffrance à l'échelle mondiale. L'hécatombe était inimaginable. Mais ce qui a suivi a été pire : nous l'appelons la "Braise", un virus motel qui attaque le cerveau. Un virus très violent, imprévisible, incurable. Enfin, c'est ce que nous pensions.
Des images de personnes aux visages déformés par la douleur, la souffrance et des séquelles physiques, apparurent. Attachées, leurs corps, couverts de veines noires s'agitaient sous l'effet du virus. Je commençais à mieux comprendre ce que nous faisions au sein de W.C.K.D. Je me rappelais vaguement du virus, du traitement que nous recherchions. Les pièces du puzzle se remettaient en place.
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W.C.K.D. IS BAD -- Le Labyrinthe/Newt
FanfictionJe n'avais aucune idée de la manière dont j'avais atterri entre ses gigantesques murs de pierres. Mes souvenirs m'avaient quitté, seul mon instinct me guidait. Lorsque la cage qui me retenait prisonnière s'ouvrit, un attroupement de jeunes gens m'ac...