Il était une fois, au beau milieu du XIXème siècle...
Une jeune fille aveugle appelée Louise, se prélassait au fond de son fauteuil par une lassante journée d'hiver.
À ce moment précis, elle ne savait pas encore qu'elle allait pénétrer dans un royau...
Tout devient flou dans l'esprit de Louise. Des voix et des images se mêlent dans sa tête. Elle se revoit petite, dans les bras de sa mère. Une belle femme aux cheveux noirs... Elle tente de la réconforter... Un éclair vient d'arriver. Des bruits sourds de tonnerre résonnent à travers le ciel. Louise et sa mère se trouvent toutes deux dans une chambre. Sa mère lui chante une berceuse pour qu'elle se calme, en même temps, elle lui caresse les cheveux.
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Louise !
Louise !
Louise ouvrit lentement ses paupières fatiguées. Elle se réveilla. Elle était allongée par terre. Elle se tenait recroquevillée sur elle même. En hauteur, plusieurs visages se penchaient sur elle.
Oliver, Michaël et Ruby la regardaient avec des grands yeux emplis d'inquiétude à son égard.
Louise comprit alors que tout cela était bel et bien un rêve. Seulement un rêve.
Michaël; Est-ce-que ça va Louise ?
Louise; (d'une petite voix endormie) Oui...enfin...je crois. Qu'est ce qu'il m'est arrivé ?
Michaël; Tu as perdu connaissance. Viens par là...
Louise s'approcha de lui. Michaël l'entoura délicatement de ses bras et lui dit doucement à l'oreille; "Si tu as besoin de moi, je serai toujours près de toi ! "
Louise le remercia et se dégagea rapidement de son étreinte, par gêne.
Elle était devenue rouge écarlate.
Comment Michaël osait-il la prendre dans ses bras, et devant tout le monde ?!
Ruby et Oliver avaient assisté à la totalité de la scène. Oliver regardait fixement Michaël, d'un regard batailleur et assistant. Ruby, quand à elle, avait regardé Louise avec un regard envieux.
Oliver; (se gratte la gorge) Hum hum, maintenant que vous avez fini ça vous dit qu'on se pose quelque part ? Il se fait tard et la nuit tombe.
Chacun d'eux affirma qu'il avait raison. Ils s'essayèrent en rond au milieu d'une clairière. Le soleil se couchait lentement, le paysage qui s'offrait à leur vue était mystérieusement envoûtant.
