18-La cabane magique

17 4 0
                                    

Bientôt, cela ferait une semaine complète qu'ils marchaient au plein coeur de la forêt.
Sans relâche, à la recherche d'une cabane dite magique.

Ils marchaient et s'approchaient lentement mais sûrement de la cabane magique tant attendue...

**********************
Nos héros se trouvaient là.
En plein milieu des bois.

Ils marchaient lentement, la fatigue régnant.

Lorsque tout à coup, une clairière fit son apparition et quelle fut leur surprise lorsqu'ils découvrirent que la cabane magique était là.

Devant eux, une belle cabane.

Cette dernière était plutôt grande, faite de bois et de pierres avec des fleurs l'ornant.
Elle semblait chaleureuse.
De grandes fenêtres sans volets étaient présentes elles aussi.
Un petit chemin fait de pierres semblait vouloir qu'on le suive.

Cette grande cabane était surmontée d'une petite terrasse et enfin, elle se trouvait en plein milieu de grands arbres.

Tout était charmant mais étrangement calme.

Les deux garçons prirent la tête de la marche.
Les deux filles, visiblement apeurées se tenaient derrière leurs amis.

Michaël, le plus courageux, toqua trois fois de suite.

Aucune réponse.

Il toqua à nouveau mais, sans succès.

Pas le moindre bruit était audible.
Même Louise, qui possédait pourtant une excellente ouïe n'entendait rien.
Absolument rien !

Oliver, le plus intrépide ouvra doucement la porte, qui grinça...

Les animaux totems restèrent devant la maison.

Et en entrant dans cette grande maisonnée, voici ce que l'on pouvait y voir.

On entrait tout d'abord dans un petit corridor.
Chacun des meubles étant présent, étaient faits de bois pur.

Les murs étaient faits de pierre, le sol, d'un beau parquet brun et le plafond de longues poutres de bois.

La maison ne possédait pas la moindre décoration.
Tout était froid.
Un silence angoissant et envoûtant y régnait...

La cabane était pourtant sombre car la plupart des meubles étaient grands et prenaient une place impressionnante.

Chacun resta planté à observer la pièce.

Louise marcha vers la droite et entra ainsi dans un vaste salon rempli de meubles.

Avec horreur, elle découvrit qu'un homme était là.
Assis sur une chaise, les yeux rivés et contemplant une boule de cristal.

Ses mains étaient positionnés sur ses genoux.
Il ne faisait aucun bruit.
Cet homme semblait avoir un certain âge.
Vers la soixantaine pourrait par ailleurs affirmer Louise.

Ses yeux étaient d'un bleu perçant, très clair, virant au gris.

Il était vêtu d'une longue robe de sorcier avec de petits motifs d'étoiles et constellations.
Ces derniers étaient de couleur argentée et dorée.

Un flocon d'espoir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant