Un flocon d'espoir

15-Le chêne parleur

Oliver; Et maintenant ! Allons trouver la cabane magique et découvrir le second indice de notre quête !!!

Ses amis le suivirent de près et tous avancèrent vers cette cabane tant recherchée qui, maintenant, ne se trouvait pas très loin d'eux...

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Nos héros marchaient ainsi entre les grands arbres de la forêt.
Ils étaient à présent au milieu d'une inquiétante pénombre.

Le charme de la nature avait ainsi complètement disparu et nos héros commençaient à être péniblement angoissé.

La lumière régnait à peine, l'odeur était lourde et étouffante, des marécages étaient présents également...

Tout était sale, sans aucune once de beauté.

Ils marchaient ainsi droit devant eux.

Louise était pensive, elle se demandait ce qu'elle faisait là, si ils étaient réellement sur le bon chemin.
Elle s'imaginait, le coeur noué, que le chemin qu'ils empruntaient était le mauvais et qu'ils s'orientaient droit vers l'enfer...

Lorsque tout à coup, Louise perçut un petit son, une musique plus exactement.

Ses amis, eux, ne semblaient absolument pas l'entendre.

Après plusieurs notes, Louise la reconnut, c'était la petite musique qui sortait du miroir magique.
Celui qui l'avait happé vers Melodia !

Louise; Silence ! Vous entendez la musique ?

Oliver; Euuuuh non !
De quoi tu parles ?!

Louise; Michaël, Ruby, vous n'entendez pas ?!

Michaël; Désolé mais non...

Ruby; À quoi tu joues ? Tu as des hallucinations à présent ?!

Oliver; Ruby, parle lui autrement s'il te plait.
Et de quoi tu parles au juste Louise ??

Louise; Je ne suis pas folle !
J'entends une petite musique, la même du miroir qui m'a emmené ici !
J'ai l'impression qu'elle nous appelle, qu'elle nous demande de la suivre...

Ruby; Pfff, n'importe quoi !

En effet, la musique devenait de plus en plus rapide et entraînante, comme si elle souhaitait qu'on la suivait.

Louise n'hésita pas une seconde, malgré la multitude de ronces et de marécages traversant la forêt.
Malgré les arbres à l'apparence humaine et méchante.
Malgré les cris des corbeaux se faisant distinctement entendre.
Et malgré l'obscurité régnant, Louise suivit la musique, elle marcha rapidement en sa direction.

Ses amis la suivaient de loin, car elle était beaucoup trop rapide pour eux.

Arrivés au bout de son but, Louise s'arrêta devant un charmant spectacle.
Ses amis la rejoignirent à présent bien essoufflés et voici ce qu'ils admirèrent, un doux sourire au lèvres.

C'était une sorte de chemin ou des beaux arbres au bois doré et aux feuilles d'un beau vert vif, étaient présents de chaque côté.
Au milieu, des paillettes dorées semblaient tomber accompagnées de feuilles...