Une Nuit

Les transmissions

Chapitre IX:

John se réveilla lentement. Il ouvrit les yeux et regarda autour de lui. Il se trouvait dans un lieu qu'il ne reconnaissait pas, sur le coup, il eut peur que les hommes de Moriarty l'eussent rattrapé.

Il sursauta.

"Du calme ! Vous êtes chez moi." Déclara une voix douce.

"Qui êtes-vous ?!" Demanda John avec méfiance.

La jeune femme le regarda quelques instants avant de répondre.

"Vous, qui êtes vous en premier ?" le questionna t-elle. "Parce que je n'ai pas envie de me retrouver avec un psycho ou autres de ce genre."

John s'assit lentement...

La jeune femme devant lui devait avoir à peut près son âge, elle était belle avec de douces lèvres roses et deux grands yeux bleus entourés de longs cils ravissants. Elle avait un corps fins avec des courbes sublimes. Ses cheveux blonds et bouclé lui faisait penser à la comptine de boucle d'or, sa peau était semblable à du miel. Elle le regardait toujours d'un air sérieux, qui ne gâchait en rien ces traits délicats.

"John Watson. " Il n'avait aucune raison de lui mentir. "Et j'ai besoin d'aide, pour rentrer en Angleterre au plus vite. Parce qu'un malade mental rôde dans le coin !"

La jeune femme rie doucement en s'exclamant : "Vous êtes dingue !"

"Vous devez m'aider !" Insista le blond. "Sans un minimum de repère ou d'aide je ne tiendrai jamais."

"D'accord admettons, ça expliquerai pourquoi vous avez dormi pendant les deux jours entiers qui ont suivi. "Dit-elle en lui pansant les poignets. "Ainsi que les différentes marques sur vous..."

"J'ai dormi deux jours entiers ?" Demanda-t-il surpris.

"Eh, Oui ! J'ai bien cru que vous n'alliez jamais vous réveiller ! Je m'appelle Marie Morstan." Annonça-t-elle.

"Je ne sais pas comment faire pour rentrer en Angleterre." Soupira le blond.

"Si ce type comme vous dîtes a pu vous emmener jusqu'ici sans problème, c'est qu'il connait du monde . Je me trompe ?" Continua Marie.

"Non. "Admit-il.

"Aïe. ça craint."Grinça-t-elle.

"Je vous ne le cache pas."Répondit John.

"Pour l'instant je dirais qu'ils ne savent pas où vous vous trouvez. Autrement ils seraient déjà là."

"Ils n'avaient pas prévuent que je réussisse a m'enfuir et encore moins que vous m'aidiez. Que vais-je faire maintenant ?"Demanda-t-il en se tenant la tête. "Je ne peux pas rester indéfiniment chez vous. Je vous mettrais fatalement en danger."

La jeune femme se leva et se dirigea vers la cuisine. Elle réapparut avec de quoi manger et boire et le tendit à John.

"Pour l'instant vous devez vous reposer." Déclara-t-elle.

John prit le plateau avec envie, enfin de la nourriture pas drogué.

"Merci." Murmura-t-il reconnaissant.

"Dîtes-moi, il n'y a vraiment personne que l'on pourrait joindre à Londres qui pourrait vous aider ?" Demanda t-elle.

"On m'a volé mon téléphone et je ne connais pas leurs numéros de mémoire. "

"Eh bien, on est mal barrés !" S'exclama la blonde.

"Je pourrais aussi bien partir." Dit-il. "Je ne veux pas vous mêler à ça."