La menace

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Chapitre XVIII:

L'ombre se détacha lentement dans la lumière à l'extérieur, sombre et mortel alors que des chaussures lustrées escaladaient les escaliers menant à l'appartement. Un grincement sinistre se fit entendre lors de cette avancée funeste stoppant le marcheur un instant. Un violon se fit entendre en haut des marches, jouant sa symphonie avec une note de désolation.

Le violoniste stoppa sa mélodie, lorsque la porte s'ouvrit dans son dos, laissant ainsi apparaître une silhouette.

''Les gens frappe d'habitude avant d'entrer.'' Déclara simplement Sherlock avant d'ajouter. '' Mais il est vrai que vous n'êtes pas comme tout le monde. L'eau vient de finir de bouillir...''

''Ce pauvre Jean-Sébastien serais affligé.'' Répondit son invité en prenant une pomme dans la corbeille.''Puis-je ?''

''Je vous en pris.'' Dit Le brun en se retournant pour faire face à son ennemi qui s'installa, avant de poser son violon afin de servir le thé.

''Alors qu'il était sur son lit de mort Bach, entendit son fils jouer sa mélodie au piano il s'arrêta avant la fin du morceau...'' Annonça Moriarty.

''Et le compositeur mourant se précipita hors de son lit vers le piano pour le terminer.'' Finit le brun en coupant net la tirade de son adversaire.

''Il détestait les œuvres inachevées.'' Poursuivit tout de même James.

''Comme vous, c'est pour ça que vous êtes là.''Déclara Sherlock.

''Mais soyez franc, vous n'êtes pas si mécontent.''Exigea son invité.

''De quoi ?'' Demanda calmement le brun.

''Que je sois à nouveau en liberté, tout conte de fée digne de ce nom requière son méchant.'' Annonça Moriarty en souriant de toutes ses dents tenant sa tasse en porcelaine avec dextérité. ''Vous avez besoin de moi, sans moi vous n'êtes rien. Parce qu'au fond vous et moi nous sommes pareils, sauf que vous êtes ennuyeux, vous êtes du côté des Anges vous.''

''Vous avez eu des contacts avec les jurés.''Dit simplement le brun en touant son thé.

''J'ai pénétré la tour de Londres, vous croyez que c'était un problème pour moi de m'introduire dans douze chambres d'hôtel ?'' Répondit son invité en soupirant.

''Les réseaux câblés.''Comprit sans mal Sherlock.

''Chaque chambres possèdent un écran d'accueil personnaliser et toute personne à son point faible, des êtres qu'elle ferait tout pour préserver du danger.'' Poursuivit James les lèvres aux bords de sa tasse encore fumante. ''Un jeu d'enfant. ''

''Qu'avez-vous l'intention de faire ?'' Demanda le brun en soufflant sur son propre thé chaud. ''Me brûler ?''

''Ah ! Voilà le problème... Le dernier problème. Avez-vous déjà découvert ce que c'est ?'' Déclara l'autre homme de manière joueuse. ''Quel est le dernier problème ?''

Seul le silence lui répondit lorsque le brun s'immobilisa.

''Oooh~~ Je vous l'ai déjà dit. Mais avez-vous écouté ?'' Ricana sombrement James en prenant une gorgé, avant d'abaisser sa tasse, tapant frénétiquement un rythme mystérieux sur son genou du bout de ses doigts. ''Est ce donc si difficile que ça, de dire je n'en sais rien ?''

''Je n'en sais rien.'' Déclara le brun en déposant sa tasse avec désinvolture.

''Voilà qui es futé, atrocement futé.'' Répondit son interlocuteur. '' à propos vous leurs avez-vous dit, à vos amis ?''

''Dit quoi ?'' l'interrogea Sherlock.

''Pourquoi je me suis introduit dans tout cet endroit sans rien prendre ?'' Insista l'autre homme.

Une NuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant