HONEY
Encore une soirée sans toi. Tu es parti en me disant que tu allais te promener dans les rues de Paris. Mais je sais que tu me mens. Je sais que tu va t'arrêter à une adresse; son adresse. Je sais ce qu'il va se passer. Vous vous sourirez, vous allez vous embrasser puis tu vas le regarder, ou plutôt le dévorer du regard. Le regarder comme tu posais ton regard sur moi au début. Il va te faire sa Monroe avec sa bouche en cœur et il va onduler ses hanches, te laissant tout de plaisir d'imaginer ce que tu allais lui faire après. Puis, une fois que tu te sentiras trop serré et que tu aura perdu patience, tu vas le déshabiller, il te déshabillera. Tes mains prendront possession de ses hanches et tu y joindra les tiennes, le faisant hurler ton nom comme je le faisais avant. Puis, une fois que tu seras satisfait, tu reviendra et moi je dormirai. Du moins, c'est ce que tu crois parce que j'attendrai que ta respiration se soit calmé et que seule la petite lampe du couloir grésille. Cette lampe que tu n'as jamais éteinte en rentrant et que tu n'éteindras jamais, même quand je serai parti.
J'ai toujours voulu me pointer, chez lui, en plein milieu de vos ébats. Mais j'ai toujours eu peur de la douleur qui prendrai place dans mon cœur en te voyant le baiser ainsi. Mais peut être que tu lui fait l'amour. Peut être que tu l'aime. Peut être que tu l'aime plus que moi.
Alors je me le suis promis. Je partirai. Mais j'attend que tu rentres. Sauf que ce soir là, tu n'es pas rentré. Tu es resté dans ses bras. J'aurai dû t'embrasser, te dire ce que je regrette vis à vis de toi, respirer ton odeur, une toute dernière fois. Promis, je passe à autre chose après.
Alors, j'ai simplement écrit sur un morceau de papier avant de prendre ma valise.
"Edi, je suis parti. Si un jour tu te lasse de ton brésilien, je t'attendrai. J'ai peur du nombre de larmes qui couleront sur mes joues. Peut être reviendra tu les boire un jour ou l'autre. Tu m'as fait des promesses bâtardes, que j'ai évidemment cru. Je ne t'en veux pas d'être tombé sous son charme. Mon cœur est condamné à souffrir tu sais. Alors promet moi juste d'être heureux avec lui, peut importe ce qu'il peut m'arriver, sois heureux. Amoureusement, Angel."
Puis j'ai posé la clé de son appartement sur le meuble de l'entrée avant d'en sortir. Une fois dans la rue, la brise nocturne m'avait gelé les joues et j'avais traversé, les larmes inondant mes joues.
Même si je pensais que rien qui ne me concernerai te ferais du mal, j'avais eu tord. Car j'avais pu constater que dès que tu avais lu la nouvelle, tu avais changé. Même ton amant, ton Thiago, n'avait rien pu y faire. Tu t'étais senti coupable, horriblement coupable.
"Angel Di Maria a succombé à ses blessures la nuit dernière, après avoir été percuté par un chauffard aux alentours de cinq heures du matin"
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Désolée pour cet os..😬
J'ai particulièrement aimer l'écrire. (même si au début, Angel ne devait pas mourir oupss)🙄
Dites moi ce que vous en avez pensé.👀
BizBiz ❤️
B-☁️
