Peut-être encore... {Terminer}

𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 15 : 𝐶𝑎𝑑𝑒𝑎𝑢𝑥

À moi la liberté, j'ai enfin pû sortir de cette hôpital infernal. Je pousse la porte de ma chambre et saute à plat ventre sur mon lit. Ça m'avait manqué. Demain j'ai prévu d'aller faire du shopping avec Rosa pour les fêtes de Noël. Armin voulait venir mais j'ai refusé. Je n'ai plus reparlé à Hyun depuis le jour où il a rompu avec moi. Soudain la porte de ma chambre s'ouvre laissant apercevoir Armin. Il s'appuie sur l'encadrement de la porte en me regardant, amusé.

Armin : Je dérange ?

Je m'assois sur le bord de mon lit et il vient alors s'assoir à ma gauche.

Armin : Je sais pas si tu te souviens mais, tu devais faire une sortie avec moi.

Oui je me souviens, c'était des brides de souvenir que j'ai gardé de mon comas.

Armin : Je te propose qu'un jour avant Noël, on fasse cette sortie.

Il est nerveux, c'est mignon. J'hoche la tête toute souriante.

Moi : Super idée, et je peux savoir où est-ce que tu m'emmènes ?

Armin : Tu verras bien.

Moi : Un petit indice ?

Il se lève et se dirige vers la sortie.

Armin : Non !

Il me fait un clin d'œil puis part dans sa chambre. Quelle bougre, il pourrait me donner au moins une miette de pain. La soirée passe à toute vitesse, j'ai appelé mes parents qui étaient au courant de mon réveil, ils m'ont proposé de venir les voir pour le nouvel an et je crois que je vais accepter. Je descends les escaliers pour aller déjeuner en compagnie d'Armin, depuis le temps.

Armin : Alors...?

Moi : Quoi alors ?

Armin : Tes parents comment ils vont ?

Moi : Très bien, ils m'ont proposé de venir pour le nouvel an.

Armin me sert des pâtes et de la sauce.

Armin : Et tu y va toute seule ?

Moi : Oui, enfin c'est ce qui est prévu.

Je commence à manger mes pâtes qui sont très bonnes au passage.

Armin : Je viens.

J'ai faillis avalé de travers.

Moi : Comment ça tu viens ?

Armin : Je t'accompagne, tu viens à peine de te réveiller et tu veux déjà me quitter. Hors de question !

Moi : Mais...

Armin : Tut tut tut, il n'y a pas de mais !

Moi : Mais, je....

Armin : Chuuuttt....

Je lève les yeux au ciel en souriant, de tout façon têtu comme il est je n'aurais pas mon mot à dire. Sur ce nous continuons à manger nos délicieuses pâtes qui commençaient à refroidir.

•

Le lendemain, je rejoins Rosa au centre commercial pour notre cession shopping. En parlant d'elle, elle se trouve à l'autre bout de la rue, elle me fait d'immenses geste accompagnés de cris d'appel. Je me précipite vers elle.

Moi : Je... Suis... Là...

Rosa : Arrête de respirer comme un chien, il faut reprendre le sport t'as même pas fais cent mètres.

Je la regarde, choquée par ses propos.

Moi : Je te demande pardon ? Fais le toi pour voir.

Rosa : C'est pas la question... bon on y va.