Undertale : The Lonely Soul Arc 4: Code

Chapitre 88 : Désolation

Toute la ville c'était tourné dans la direction de l'explosion. Tout le monde avait senti sa puissance et tous ceux qui l'avait vu ont pu constater la désolation qu'elle avait laissé. Une nouvelle onde de peur c'était rependu. Mais très peu savait qui était à l'origine de cet acte désespéré.

Le portable toujours en main, Sans, depuis l'encadrement de l'entrée du laboratoire avait regardé avec horreur cette explosion au loin. Etant toujours en communication avec Undyne, il l'entendit crier :

« Bordel de m**** ! C'était quoi ça encore ?!

Sans n'avait pas réagi, il était resté figé.

« Sans ?! T'es encore là ? Répond !

Le petit squelette se ressaisi d'un coup en entendant son amie gueuler. D'une main tremblante il remit son portable vers son oreille (inexistante) :

« Undyne...je crois que...cette explosion viens de chez moi.

« Quoi ?! Oh merde...mais qui aurait pu faire un truc par-

Undyne se tue immédiatement : tous deux semblaient avoir deviné de qui il s'agissait.

« Mettaton... ? Si c'est vraiment elle...alors...merde. – murmura Undyne qui mesurait l'étendu de la situation.

Une décharge électrique sembla traverser Sans. Si Mettaton était tombé...qu'était advenue d'Impact et Chiller ? Où était son frère ?

« Les gamins...Papyrus... (une lueur bleue commença à apparaitre dans l'orbite gauche de Sans) Il faut que je le retrouve ! Je...je te rappelerai plus tard Undyne...et...je suis désolé pour Alphys.

« Ce n'est pas ta faute Sans...je la retrouverai...où qu'elle soit. Mais perd pas ton temps ! Va chercher Papyrus et les bébés ! – dit la capitaine d'une voix qui s'efforçait de rester calme.

« Ouais bonne chance l'amie.

Immédiatement après avoir raccroché, Sans se téléporta vers ce qui restait de sa maison.

*

Un peu avant...

Papyrus roulait sur les routes passant dans les quartiers résidentiels non loin de l'école primaire quand l'explosion eut lieu. A cause du tremblement de terre qu'elle avait causé, Papyrus dû arrêter la voiture en catastrophe. Heureusement pour lui, il était assez loin pour ne pas subir de dégâts, mais il senti le souffle dégagé qui fit claquer son écharpe au vent.

Mais le pire pour le grand squelette...c'est qu'il l'a sentie. Il a senti Mettaton partir comme un énorme vide qui venait de se créer dans son âme. Il tenta de se convaincre que son sentiment était faux et il reparti en direction de sa maison, la boule au ventre.

Plus il se rapprochait, plus il voyait des maisons aux murs fissurés, aux jardins dévastés, aux toits soufflés. Quand il arriva enfin à la rue où il était censé avoir sa maison, la désolation qui y régnait le glaça d'effroi. Il ne restait rien.

Tous ce qu'il restait de sa maison et des autres étaient des carcasses noires encore fumantes. Papyrus gara sa voiture devant ce qu'il restait de chez lui et s'avança jusque là où était supposé être l'entrée. Il n'y avait que des débris carbonisés et des restes de meubles irrécupérables.

Papyrus s'avança au milieu des décombres à la recherche de sa famille. Ses os tremblaient, il se mit à hurler leurs noms :

« METTATOOOOON ?? IMPAAACT ? CHIIIIILLER ?? RÉPONDEZ ! (il se mit à fouiller dans un tas de décombre à l'emplacement où devrait se trouver normalement la chambre des jumeaux) JE VOUS EN SUPPLIE DITES MOI QUE VOUS ÊTES LA ! RÉPONDEZ A PAPA !!