Chapitre 22 : Douceur Caressante.

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[Pdv Noa ]

Je fixe le feu ou un de mes chamallow grillé, un sourire plane sur nos lèvres en cette journée d'été. Ça fait maintenant huit mois que tout ça est fini. Huit mois où nous nous sommes tous un peu mieux découvert et que chacun de nous a pris une route qui lui convient. C'est comme ça que Maïa et moi avons fini le lycée avec Adeline. Eliott a postulé pour être hackeur en aide à la police, Emma mannequin, Liam travail dans une entreprise qui vise à aider les anciens délinquant, Laïa hesite toujours mais pour l'instant elle c'est lancé dans une carrière d'architecte, moi je compte allez dans la voie du cinéma, Maïa dans ses études de lettres pour devenir prof de français et..Et l'idiot qui viens de me voler mon putain de chamallow compte devenir policier, John l'aide dans cette voie.

N : Putain Eden ! Moi Chamallow !!
E : Quoi ! Si je ne le mangeais pas, il aurait fini brûlé !
N : Non ! Je l'aurais mangé moi ! Idiot !
E : Je préfère " Chéri "
N : Idiot te vas mieux !

Il croise les bras boudeurs et j'éclate de rire, un vrai enfant ce gosse. Je tourne un instant le regard vers nos amis et je souris, Adeline et Eliott se sont mis ensemble après quelques mois à se tourner autour. Et je trouve que leurs couples sont adorables, en ce moment même elle est en train de caresser la paume d'un Eliott qui la fixe amoureusement. Emma et Liam sont toujours ensemble, ils dansent dans le sable comme de vrais fous, et mon couple préféré Laia et Maïa est un peu plus loin. Ils se sont écartés il y a une dizaine de minutes pour observer les vagues tout en s'embrassant parfois. Tout le monde va bien, tout le monde est heureux, quoi demander de plus ? Même John a trouvé dans ses collègues de travail de quoi faire son bonheur, une petite nouvelle qui a la tête posée sur son épaule. Catherine Lins, elle a un magnifique sourire et de longs cheveux bruns, près d'elle mon oncle semble s'apaiser des tourments des regrets. Il s'en veut encore de la disparition de nos parents mais ..il semble aller de mieux de jour en jour. Finalement je me tourne vers mon cher petit ami qui boude toujours.

"Ça fait maintenant quatre mois qu'il est sorti de l'hôpital, quatre mois pendant lesquels nous nous sommes tournés autour et draguer. J'ai finis par accepter, à son plus grand bonheur, le fait que je n'étais pas hétéro, en même temps les preuves étaient juste sous mes yeux. Aujourd'hui il m'a emmené dans un restaurant et nous nous sommes baladés main dans la main près de l'eau. J'ai tiré un peu plus fort sur sa main pour qu'il se retourne, son visage baigné d'un reflet de lune était tout bonnement magnifique. Je l'ai glissé sur la pointe des pieds et je l'ai embrassé. Ce baiser était extraordinaire, il a fait s'élever dans mon ventre des millions de papillons. Cher journal, j'aime ce garçon de tout mon cœur. "

Je sens un corps chaud s'allonger sur le mien et tenter de lire par-dessus mon épaule.
N : On ne lit pas le journal des autres Eden !
Je me tourne contre lui alors qu'il me fait une moue boudeuse, je rigole tout en fermant le journal et je dépose à nouveau mes lèvres sur les siennes. J'étais en train de relire la page que j'avais écrite le jour de notre premier baiser, il y a maintenant deux mois.
N : Je t'aime Eden.
E : Je t'aime Noa.
Je reviens doucement à la réalité lorsque un nez glacé se pose dans mon cou, envoyant mille et un frissons dans tout mon corps. Et je glisse ma main dans ses mèches brunes.

E : J'hésite entre continuer de te bouder ou être jaloux tu fixes le feu avec tellement de tendresse dans le regard.
N : Je repensais à nous, notre tout premier baiser et la première fois qu'on c'est dit je t'aime.
E : Je m'en souviens, tu lisais un carnet noir, ton journal, et je me suis allonger sur toi pour le lire.
N : Car tu es bien trop curieux.
E : Tss même pas vrai.

Son nez frotte doucement contre mon cou et je ferme les yeux alors que ses lèvres effleurent maintenant ma peau.

J : Il y a des chambres pour les enfants !

Les autres éclatent de rire et je prends la remarque zus mots. Je me lève et le tire par la main vers l'intérieur. Il éclate de rire et je fais de même.

N : J'ose pas me tourner, mais l'oncle John doit être rouge tomate.
E : Tout à fait d'accord.

Je monte les escaliers de quatre à quatre sentant son regard s'attarder sur mon dos. Joueur je décide d'accentuer le balancement de mes hanches et je termine par m'allonger entre les oreillers en le fixant. Son regard autrefois rieur est maintenant teinté d'une note de désir sur mon chéri.

E : Tu es si provocateur.
N : Moi ? Je ne sais pas de quoi tu parles.

Il s'allonge au-dessus de moi et j'enroule automatiquement mes jambes à sa taille. Ses mains se baladent sur la surface de mon corps et ses lèvres viennent s'emparer des miennes. Je me noie contre lui, ondulant doucement à mesure de ses caresses et de ses baisers.
Je ne reste pas en retrait ou pas, sa peau est aussi douce qu'un nuage, alors avec avidité je retire sa chemise, la faisant doucement glisser de ses épaules dures. J'effleure de mes doigts la marque laissée sur son torse il y a huit mois et pars l'embrasser avant de finir de lui retirer son haut.
Après un frissonnement, ses lèvres finissent leurs routes contre mon cou. Ici il dépose de doux baisers, doux baisers se transformant à mon plus grand bonheur en des baisers plus langoureux, sa langue viens jouer contre ma peau et je dois faire un effort surhumain pour ne pas gémir. Il doit le sentir car il mordille ma peau en murmurant de sa voix grave.

-Gémis pour moi.

Gémis Pour MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant