[Pdv Eden ]-Que me vaut cet honneur de votre visite ?
Ma voix est amusé alors que je fixe les rouquins présentement face à moi. Ce que cache ma voix c'est surtout une colère qui souhaite monter, pas contre eux. Non, contre moi. Et je pense que c'est le pire des fléau lorsque lentement tel un poisson ardant la culpabilité et la colère grimpe le long de nos veines. Il suffit juste qu'elle atteigne le cœur et pop ça en est fini.
N : On est là à la suite à une discussion avec John a moins qu'on doit attendre sur ton paillasson j'aimerais rentrer.
Et moi j'aimerais des parents en vie, un voyage à Tahiti et allez faire pipi. On as pas toujours ce qu'on mon garçon. Malgré tout, une main manucurée me repousse en arrière et les fait rentrer. Je vois, ce n'est pas moi qui décide. Conscient de ce fait, je pars donc vers le salon et dans le fauteuil le plus éloigné des autres tournés vers le feu et la fenêtre. J'entends un long soupir provenant de ma droite et je fixe un Eliott amusé avant de reprendre ma contemplation des flammes. Je n'ai aucune envie de participer à cette future conversation ennuyante.
L : Eden ? Eden ?
El : Il ne répondra pas, ne cherche pas, monsieur boude.Monsieur t'emmerde surtout.
L : Tans pis, alors pourquoi vous êtes là ?
Je N'entends plus que je ne vois un silence avant de sentir des regards sur moi, je les ignore et la conversation reprend donc un peu bancale.
M : John nous a révéler des choses, mais on as besoin du- enfin
N : Des dossiers de vos parents et de tout mettre en commun et d'en parler, mais si nous décidons ça nous devons aussi décider de rester avec vous, d'être entraîner et protéger.Mais bien sûr John, c'est une idée géniale, je vais maintenant devoir faire du babysitting. Merci, vraiment. Pour te montrer ma gratitude je vais te faire un gâteau, avec de l'arsenic.
Em : Je pense pas que ce soit une bonne idée.
Li : Moi je pense que si au contraire.
El : Ils pourraient être utiles.
La : Ou être des boulets.Je penche pour " des boulets " mais si je fais le calcul nous avant deux oui et deux non. Encore une fois les regards se tournent vers moi. Et bien sûr c'est toujours moi qui doit les départager ! Bordel de merde qui veux ma position de soit disants chef ? Moi j'en veux pas. Elle allait très bien à mon père. Je soupire et me tourne vers eux, fixant d'abord les yeux de ceux me hurlant un silencieux " non " puis de ceux avec leurs " oui " déterminés et enfin des rouquins. Le premier rouquin me fixe avec une détermination, soif de vengeance et de justice sans faille. La deuxième je dirais plutôt qu'elle est là pour protéger et veiller sur son frère, c'est pas vraiment la vengeance ou la justice qui l'anime c'est un désir de protection.
En quelque sorte ils me rappellent l'une Laia pour l'autre moi même. Dans des proportions différentes bien sûr mais lorsque je le tourne vers Laia je peux voir ce même désir de protection briller dans son regard. Je soupire, mon esprit me dit de les prendre, ils feraient un atout indéniable et je pourrais assurer leur sécurité bien mieux ici. Mais mon coeur lui me dit qu'il y a déjà bien trop de personnes en danger ou morte. Mon coeur lui me chante que j'ai déjà assez fait de mal comme ça, j'ai tué de coups un innocent. Je me relève en les ignorant et monte les escaliers pour rejoindre la chambre de mes parents.
-J'y vais, pendant ce temps manger !
Je roule des yeux et continue ma route sans attendre. Pourquoi se sent-il toujours obligé de venir me chercher et me parler ? Je termine ma route dans la chambre de mes parents et fixe la pièce intact sentant monter les larmes que je refoule directement au fond de mon être. A la place de pleurer je pars vers le piano et m'assieds devant, laissant mes doigts effleurer les touches recouvertes de poussière. Quelques secondes à peine après mon entrée, la porte est à nouveau poussée et quelqu'un s'appuie au battant.
-Le cœur et L'esprit.
Je relève le regard et le plante dans le sien, attendant qu'il poursuive.
-Tu regrette de l'avoir frappé, tu as peur de causer une autre mort ou d'autres blessures mais tu sais qu'elles seraient utiles et plus en sécurité. Tu te combats toi-même.
J'hausse les épaules et fixe la partition. C'est ma mère qui l'avait écrit..je me souviens encore de toutes ses heures face à sa feuille avant qu'elle ne transforme son travaille en une boule de papier. Papa passait toujours derrière elle, les ramassait les de fripes et les mettait dans un classeur. " ça lui servira plus tard " disait-il..ça ne lui servira plus. Je sens une nouvelle fois les larmes monter, et un sentiment parallèle se propage dans mon corps. La haine. Un instant je ferme les yeux et j'imagine tout casser. Attraper chaque objet qui me rappelle leurs présences absentes et tout jeter contre un mur. J'imagine tout abandonner tout détruire, je ne suis capable que de ça de toute manière. Mais une main, une main forte se pose sur mon épaule. Je me crispe..elle est si différente de celle de mon père. Après une séance de lancer de couteau raté, il a posé sa main sur mon épaule et m'a dit que tout irait bien. Le lendemain, je réussissais. Mais la, que va me dire cette main si différente de la sienne.
-Je crois en toi, tu prendras le bon choix.
Et la main glisse le long de mon corps avant que les pas ne disparaissent à leurs tours. Je ne crois pas en moi alors pourquoi le fais-tu Liam ?
~~~
-Ouvre les yeux.
Je soupire et ouvre alors les yeux comme c'est demandé par cette voix chantante. Il me fixe de ses yeux si bleu. De ses yeux trop bleus. Directement je referme les yeux, laissant mes paupières me plongés dans un monde de noirceur loin de ma culpabilité.
N : Nous t'attendons depuis 7h, enfin on as fait autre chose en attendant mais tout de même tu exagère.
E : Alors pourquoi m'attendre ?
N : C'est à toi de décider.
E : Et pourquoi ?Un silence s'abat et un sourire sans joie se glisse sur mes lèvres, tu ne sais pas. Alors pourquoi s'évertuer à le dire ?
N : Tout simplement car tu es le chef. Ne me contredis pas et ouvre tes putains d'yeux. Tu es le chef ! Alors assume ce rôle.
E : Je n'en veux pas !!J'ouvre les yeux et me relève, maintenant nez à nez avec lui. Il me fixe longtemps, je fais de même. Et puis c'est de trop j'évite son corps et pars vers la sortie. Mais une main attrape mon poignet et m'empêche de sortir.
N : Je t'en veux pas. Si j'avais étais à ta place je t'aurais frapper aussi. Pour protéger ceux que j'aime. Mais alors toi aussi mets toi à ma place. Je veux protéger ceux que j'aime. Et je ne reculerai devant rien, ni toi ni personne ne pourras m'en empêcher.
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Gémis Pour Moi
Fiction généraleJ'observe ses cheveux roux briller face aux néons de la soirée. Surprit de ma période de contemplation il se tourne vers moi plantant ses yeux aussi clair que son sourire dans les miens. Un long moment nous ne restons qu'à nous fixer aux différents...