Chapitre 12 : La véritable histoire d'Anita Cowens

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- Alors Hermione, t'as atterri où pendant les cours demanda Ginny en rattrapant son amie dans le couloir.

- Un labyrinthe. Et toi ?

- Ma chambre. La porte était verrouillée de l'extérieur et pour sortir, il fallait que je saute par la fenêtre. En bas on voyait même la classe avec juste Cowens et moi. C'était un peu bizarre, mais dans tous les cas, je pouvais pas sauter ! Tu sais à quel point j'ai le vertige !

- Ca ne t'empêche pas de faire du Quidditch !

- C'est très différent, tu sens l'air qui fouette ta peau et tu te sens tellement libre !

- Une chute libre, c'est exactement la même chose. T'imagine que tu es sur un balais et tu profites. Bref, Gin', je vais à la bibliothèque. On se retrouve tout à l'heure ?

- Oui, si tu veux, mais viens au moins manger un bout.

- Je n'ai pas vraiment faim. Désolée. A plus tard !

Sur ce, elle s'en fuit en courant vers son sanctuaire rempli de livres. Là, elle trouva un livre sur le sujet dont elle voulait traiter, encore une fois grâce à un livre de Severus qui lui permettait de chercher par thème et non par titre les bouquins. En parlant du loup... 

- Tu utilise mes sorts, maintenant. 

- Il ne sont pas à toi, que je sache, dit-elle un brin moqueuse.

- C'est vrai. Quoiqu'il en soit, ton amie, la jeune Weasley, est passée à la table des professeurs pour nous prévenir qu'elle s'inquiétait pour toi et que tu avais même décidé de sauter le repas pour une recherche. Avec une remarque acerbe et rageuse dont j'ai le secret, je t'ai critiquer, toi et ton esprit si avide de connaissance et suis allé te chercher. 

- Il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Il y a un sort que je ne connais pas, et je voulais en savoir plus.

- Quel sort ? demanda-t-il avec un sourire narquois.

- Sortilège de conscience interne.

Rogue fronça les sourcils puis lui prit le livre des mains :

- Regardons ça ensemble.

- De la magie noire ! Jamais! s'écria le professeur Cowens.

- Mrs, je n'invente rien, c'est écrit noir sur blanc ici-même.

- Je peux te prouver que cela est faux.

- Et comment ?

- C'est moi qui est inventer ce sortilège. Il m'a défendu de nombreuses fois m'a même sauvée une seule et unique fois. Bien sûr, il faut le manipuler avec précaution, ce que je ne faisait pas, étant jeune, mais tu as bien vu que j'ai un œil sur chacun désormais et qu'un élève se trouve devant un choix ou une situation dangereuse, j'interviens.

- Quand vous a t-il " sauvée " ? demanda Severus.

- C'est une question à laquelle je ne répondrai que seule à seule avec Miss Granger.

- Pourquoi cela ? demanda la concernée.

- Tu verras.

Hermione fixa un moment Severus et celui-ci sortit de la pièce. Cowens lança un insonorus avant de commencer : 

- Commençons par le début, lorsque j'avais 11 ans. Comme toi, pour Poudlard, j'ai reçu une lettre, mais venant d'un " centre " comme ils l'appellent. Le centre Alvitieno en Italie, tout prêt de Florence. Un endroit clos où l'on nous apprend non seulement la magie mais aussi le combat et la stratégie de guerre. Ils nous montaient les uns contre les autres. Ils nous ont expliqué comment tisser nos propres sort inconnus des autres pour les prendre par surprise au cours d'un duel. Ils nous préparaient pour le combat où ils comptaient nous faire rejoindre le camp de Voldemort. j'était l'une des meilleures. Ils me gonflaient d'orgueil et d'espoir en me disant que je serai la chef d'une  garnison entière, une commandante, n'importe quoi de haut grade. Mais un soir, ma meilleure amie s'est levée après le couvre-feu et, eux, persuadés qu'elle voulait fuguer ou faire un mauvais coup, l'on torturée. Je n'en pouvais plus de ses cris. Les filles de mon dortoirs non-plus mais elle ne m'auraient aidée pour rien au monde. Sauf la liberté. Alors, employant mes cours au mieux on s'est répartie. On était 5. Deux d'entre elles devaient réveiller les autres, garçons et filles. Les 3 autres, dont je faisait partie, sont allées secourir Amélie. On a tué les trois gardes au lancé de couteau, un chacune. Les deux qui m'accompagnaient ont pris peur et sont parties sans nous attendre. Alors, j'ai utilisé mon sort je l'ai placé à chaque porte, les ralentissant considérablement. Mais même ça n'était pas suffisant, Amélie était bien trop amochée par leur torture. Alors, j'ai lancé un dernier sort, mais uniquement sur moi et Amélie. Je l'ai soignée dans ce plan astrale. Cela m'a prit plusieurs jours, mais, dans la réalité, seules quelques heures étaient passées. Nous sommes sorties presque indemnes et avec que peu de morts dans les deux rangs, ça nous allait très bien.

 Un silence succéda à cette tirade. Puis, Hermione osa demander :

- Pourquoi vouliez-vous que l'on soit seule à seule pour me dire cela.

- Parce que, sans cette rigueur assassine pour autant, je veux t'apprendre les arts que l'on m'a appris.

- Pourquoi ?

-Ton bébé. Il est tellement plus que tu ne le crois... il faudra le protéger coûte que coûte.


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