Skateboard.

Chapitre 33

Vous connaissez ce moment où vous nagez en pleine confusion, que vous ne pigez plus rien et doutez même de votre existence sur la terre? Carla connaissait ça après avoir lu le SMS de Steve, et les larmes ne se firent pas prier pour couler sur ses joues.

De: Steve

Tu m'as sauvé la vie une fois, tu n'aurais pas pu le faire une deuxième.

Son doigt hésita à cliquer sur la pièce jointe. Et si c'était une photo de lui se faisant décapiter par un gang? Trop d'imagination Carla. Elle s'arrêta de penser quand la voiture de police s'arrêta devant elle.

-Carla Marchand?

-Carla tout court. répondit la mère de famille en montant dans la voiture

Interrogée une nouvelle fois au poste, Carla avoua que Steve venait de lui envoyer un SMS mais qu'elle n'osait pas ouvrir la pièce jointe. Le policier qui s'occupait de son interrogatoire prénommé Elvis connecta le Samsung sur l'ordinateur pour éviter les Virus ou les pièges informatiques.

-Alors? demanda Carla, inquiète de la réponse

-Madame, reconnaissez vous cet endroit?

Un petit appartement portant le numéro 24B juste à côté d'une boulangerie.

-Non... Ce n'est quand même pas...?

-Alors? s'impatienta Presley

-Cela doit être son ancien appartement, Knokke.

-Jimmy, voiture pour Knokke. dit-il à travers son talkie-walkie. Veuillez me suivre madame.

Pendant que Carla se dirigea vers l'ancien appartement de Steve avec les flics, une autre voiture s'arrêta devant l'appartement d'Elise. Léo les yeux rivés sur la télé, Elise clouée devant son Mac. Valérie lui avait envoyé un message pour lui demander si c'était vrai, les rumeurs concernant elle et Dylan. La jeune Samuels a préféré ne pas y répondre. Quand cinq policiers débarquèrent dans l'appartement.

-Elise, regarde c'est des poulets comme tu dis! s'écria son petit frère

-Ta gueule, Léo.

-Elise et Léopold Samuels?

-J'ai rien fait monsieur, c'est pas moi qui a volé un paquet de chips hier! s'exclama Léo paniqué

-No stress, p'tit. La blonde, prend ton frère et venez avec nous.

-Steve est pas ici.

-Sans blague, c'est toi et ton petit frère qu'on vient interrogé.

Les deux enfants montèrent dans la voiture accompagné de deux flics tandis que les trois autres restèrent sur place pour faire des fouilles. Carla arriva devant l'appartement.

-Vous allez attendre dans la voiture, madame. Nous vous appèlerons en cas de besoin.

Elle acquiesça et Elvis 2 entra dans l'appartement avec quelques collègues derrière lui.

-C'est fermé à clé. dit l'un

Elvis 2 posa donc une sorte de mini-dymanite devant la serrure et les policiers reculèrent. La serrure explosa et ils entrèrent. Ils découvrirent une petite blonde d'environ 8 ans assise sur un lit de camp. La petite Maria. Certains flics fouillèrent l'appartement à la recherche d'explosifs ou autres gadgets dangereux tandis qu'un s'approcha de la petite fille jouant à la poupée.

-Ça va? lui demanda t-il

L'enfant releva la tête et haussa les épaules.

-Tu n'as pas mal?

-Non, t'es qui toi? demanda t-elle

-Moi je suis un policier, je m'appelle Paul.

-Okay.

-Elle s'appelle comment ta poupée?

-Je sais pas encore.

-Tu l'as reçu de qui? Elle est très jolie.

-D'un monsieur qu'il dit qu'il est mon papa.

Le policier continua ses questions.

-Il est gentil ce monsieur de te donner ça, non?

-Ah oui.

-Et il t'a donné autre chose?

La petite fille regarda le policier apeuré.

-Tu n'es pas obligée de me répondre, tu sais. Mais c'est très important pour moi de savoir.

-Il m'a donné rien du tout. dit finalement la petite fille

-À part la poupée?

-Oui.

Mais Paul savait très bien que la petite fille mentait. Ce n'est pas à 8 ans qu'elle allait duper des policiers.

-Il a dit quoi d'autre le monsieur?

-Rien.

-Du tout?

-Il s'appelle Grégoire, qu'il a dit. Pourquoi vous voulez savoir ?

-C'est mon travail. Mais es-tu certaine qu'il ne t'a rien donné?

Elle secoua frénétiquement la tête.

-Pas même... Ça? demanda t-il en pointant un paquet de lettres du doigt

Maria les prit dans ses mains apeurés.

-C'est à moi. Pas touche.

-Très bien. dit Paul, mais il n'allait pas se laisser faire

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